mercredi 24 octobre 2012

The Hundred Thousands Kingdoms / N.K. Jemisin

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un bon bouquin de fantasy. J'ai lu récemment de la science-fiction, du fantastique, des dystopies, de l'horreur et de l'inclassable, mais pour ce qui est de la fantasy pure et dure, je n'avais rien trouvé de particulièrement transcendant ces derniers temps. En même temps, je peux reconnaître que je suis un peu difficile sur le sujet, et qu'en plus le monde de la littérature fantastique (particulièrement anglo-saxonne, du fait de son volume) produit pas mal de déchet. Mais je suis tombée, un peu par hasard, sur ce roman parmi mes recommandations amazon. Ce n'est pas la première fois que l'algorithme me propose de chouettes découvertes, et je tends à lui faire un peu plus confiance ces derniers temps.

Du coup, quand il m'a sorti le premier roman de N.K Jemisin, The Hundred Thousands Kingdoms, j'ai goooglisé la bête, fait deux-trois vérifications, et commandé sans me poser plus de questions que cela. Et bien m'en a pris !

The Hundred Thousands Kingdoms nous raconte l'histoire de Yeine Darr, une jeune femme issue des Arameri, la famille qui règne en maître absolu sur son monde. Elle a toujours vécu loin du siège du pouvoir depuis l'abdication de sa mère qui aurait dû être l'héritière de tout l'empire. Peu après la mort de celle-ci, Yeine est convoquée par son grand-père et se rend à Sky, le palais dans les cieux d'où les Arameri gouvernent le monde, où elle est désignée comme l'une des héritières à la succession. Plongée dans un monde d'intrigues et de magie qui la dépassent totalement, Yeine devra essayer de survivre et, pour ce faire, de comprendre les raisons qui ont poussé sa mère à quitter Sky...

Le roman est écrit du point de vue de Yeine, et dans un ordre pas tout à fait chronologique, qui correspond assez bien à la narration de quelqu'un qui se souviendrait des évènements au fur et à mesure. L'écriture est fluide et le monde envoûtant, les personnages effrayants parfois mais attachants en même temps. On obtient peu à peu des indices, au fil des recherches de Yeine, sur le mystère qui entoure sa mère, et les motivations des personnages font parfaitement sens une fois que l'on a en main toutes les cartes. Cette quête de la vérité en milieu hostile est vraiment prenante, et sur la fin je ne pouvais plus lâcher le livre...

Un vrai plaisir et une jolie découverte, qui font que maintenant, je suis en train de lire le deuxième tome de la trilogie, The Broken Kingdoms, commandé moins de 100 pages après le début du premier tome...

Histoire d'être sûre de l'avoir en main tout de suite après la fin, vous comprenez ?

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