mercredi 31 octobre 2012

Joyeux Halloween !

Un petit mot rapide en ce 31, pendant que nous préparons avec Jarjar notre fête d'Halloween de ce soir... Et on se fait plaisir sur la déco des plats !

 
C'est génial Halloween, c'est l'excuse pour avoir 12 ans d'âge mental à nouveau...

lundi 29 octobre 2012

Préparer le NaNoWriMo même quand on n'a pas d'idée...

Parce que même quand on fait, comme moi, partie de ceux que l'on appelle les "sans-filets", ceux qui partent à poil et qui y vont sans savoir ni où ni comment, mais qui y vont, on peut préparer l'évènement un minimum.
Quand on a un plan et une intrigue, c'est autre chose, on peut faire des recherches, on peut planifier la bête, on peut faire des fiches de personnage et des croquis, mais ce sont des choses que j'ai arrêté de faire quand je me suis rendue compte que j'étais de ceux qui fignolent à mort leur fiche de personnage - mais qui du coup n'écrivent pas son histoire. Ce qui, vous en conviendrez, est un peu balot.

Du coup, ma préparation du NaNoWriMo est nettement plus terre-à-terre, et je me suis dit que j'allais partager avec vous quelques astuces qui marchent bien pour moi... A prendre avec des pincettes et à adapter à ce qui vous convient à vous !

1/ Ne pas écrire en octobre.
Certains ont besoin d'entraînement avant la course, moi j'ai besoin d'une pause. Si le mois de novembre est hyper productif, le mois d'octobre ne voit aucun travail d'écriture ou même de ré-écriture. Si j'ai un autre projet en tête, je ne parviens pas à me concentrer sur celui du NaNo, et si j'ai épuisé mes batteries avant même de commencer, c'est fichu.
De plus, il s'avère que ma charge de travail au bureau atteint un pic lors des deux dernières semaines d'octobre, donc je concentre mon énergie à y faire face.

2/ Prévenir votre entourage.
C'est surtout vrai quand vous partagez votre vie avec quelqu'un, ou si vous avez habituellement une vie sociale intense. A un moment donné pendant le mois de novembre, l'écriture va empiéter sur votre vie privée, et cela se passera mieux si les gens sont prévenus en amont et que vous avez pris le temps d'expliquer que c'est temporaire. Certaines personnes parviennent à éviter cet écueil, mais elles ne représentent pas la majorité des nanoteurs, et encore moins si c'est votre première tentative !

3/ Poser quelques jours pour prendre un bon départ.
Le 1er novembre est férié. Souvent, il est possible (comme cette année par exemple) de poser un jour de congés ou deux pour faire un long week-end et démarrer le NaNoWriMo en fanfare. Cette année, j'ai posé le 2, je vais donc avoir 4 jours complets, et je compte bien faire tomber 10 000 mots pendant ce week-end prolongé. Cela me permet de prendre de l'avance, et de compenser une journée ou deux de retard que je risque de prendre par la suite, soit parce que je n'aurais pas le temps, soit parce que je n'aurais tout simplement pas envie d'écrire pendant une journée (cela m'arrive, et je préfère pouvoir le faire en ayant cette avance sous le coude plutôt que de me forcer et de m'écoeurer).

4/ Planifier en amont son emploi du temps d'écriture.
Vous savez probablement déjà que certains jours en novembre ne seront pas fastes : déplacement professionel, rassemblement familial, obligations diverses et variées que vous ne pourrez (et ne voudrez) pas éviter.
Dans ces conditions, il vaut mieux s'organiser, soit pour prendre de l'avance les jours précédents, soit pour trouver un moment quand même et avoir sur soi de quoi écrire (écrire sur un papier compte, vous n'avez qu'à ensuite compter vos mots et taper "aa" autant de fois que nécéssaire pour valider le wordcount. Ce n'est pas de la triche si vous êtes scrupuleux dans votre décompte). Personnellement, je sais que je suis en déplacement à Munich mi-novembre pour le boulot, et je vais prendre avec moi un notebook pour continuer à taper dans l'avion, le taxi et autres zones d'attente - mais comme je serai avec des collègues, il n'est pas certain que je puisse, je vais donc bourriner le week-end précédent pour assurer mes arrières !

Voilà donc pour ma préparation, et il y a toutes les chances que la prochaine fois que vous entendiez parler de moi sur le blog, ce soit pour vous poster le premier extrait de ma *hum* prose de novembre...

jeudi 25 octobre 2012

Paradoxe de la galanterie

Lieu : cage d'ascenseur du parking d'une société, deux portes d'entrée, trois ascenseurs, deux chemins d'escalier (un montant, un descendant).
Situation : cinq hommes attendent l'ascenseur, j'entre par une des portes donnant sur le parking, une femme arrive ensuite par l'autre porte. L'ascenseur du milieu s'ouvre, elle a trois personnes devant elle vu qu'elle est arrivée la dernière dans les lieux.
Les gens s'empressent de s'écarter pour qu'elle puisse monter la première dans l'ascenseur. Méthode du LIFO (Last In, First Out), ou galanterie de base. Moi j'applique le FIFO (first in, first out), je suis le dernier homme arrivé, je suis le dernier à entrer dans l'ascenseur. Je me retrouve donc coincé devant la porte.
Nous arrivons au Rez-De-Chaussée, je n'ai pas le choix, je sors. J'entends du barouf de manteaux derrière moi. Tous ces messieurs s'étaient collés au paroi de l'ascenseur pas très grand pour que madame soit la suivante dehors. Ils appliquent à nouveau la méthode du LIFO, mais dans un petit ascenseur, c'est moins pratique.
Certains demandent la fin de la galanterie. Personnellement, je n'ai d'opinion sur la galanterie que des règles élémentaires de courtoisie. Quand je suis avec trois potes et que j'ouvre une porte, je la tiens pour les trois qui suivent derrière. Si je le fais pour eux, je peux le faire pour les femmes aussi. Je ne vais pas m'abstenir de tenir une porte parce que ce sont des femmes. Pour le coup de l'ascenseur, quitte à vouloir laisser madame être la première à sortir en haut, il aurait mieux valu ne pas se battre en bas pour la laisser rentrer la première dans l'ascenseur, elle aurait été alors devant la sortie prête à descendre.
Cela me rappelle toujours une citation d'un humoriste que je n'arrive pas à situer : "Je suis galant dans les ascenseurs, je laisse les dames sortir en premier, cela me permet de les reluquer discrètement."

mercredi 24 octobre 2012

The Hundred Thousands Kingdoms / N.K. Jemisin

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un bon bouquin de fantasy. J'ai lu récemment de la science-fiction, du fantastique, des dystopies, de l'horreur et de l'inclassable, mais pour ce qui est de la fantasy pure et dure, je n'avais rien trouvé de particulièrement transcendant ces derniers temps. En même temps, je peux reconnaître que je suis un peu difficile sur le sujet, et qu'en plus le monde de la littérature fantastique (particulièrement anglo-saxonne, du fait de son volume) produit pas mal de déchet. Mais je suis tombée, un peu par hasard, sur ce roman parmi mes recommandations amazon. Ce n'est pas la première fois que l'algorithme me propose de chouettes découvertes, et je tends à lui faire un peu plus confiance ces derniers temps.

Du coup, quand il m'a sorti le premier roman de N.K Jemisin, The Hundred Thousands Kingdoms, j'ai goooglisé la bête, fait deux-trois vérifications, et commandé sans me poser plus de questions que cela. Et bien m'en a pris !

The Hundred Thousands Kingdoms nous raconte l'histoire de Yeine Darr, une jeune femme issue des Arameri, la famille qui règne en maître absolu sur son monde. Elle a toujours vécu loin du siège du pouvoir depuis l'abdication de sa mère qui aurait dû être l'héritière de tout l'empire. Peu après la mort de celle-ci, Yeine est convoquée par son grand-père et se rend à Sky, le palais dans les cieux d'où les Arameri gouvernent le monde, où elle est désignée comme l'une des héritières à la succession. Plongée dans un monde d'intrigues et de magie qui la dépassent totalement, Yeine devra essayer de survivre et, pour ce faire, de comprendre les raisons qui ont poussé sa mère à quitter Sky...

Le roman est écrit du point de vue de Yeine, et dans un ordre pas tout à fait chronologique, qui correspond assez bien à la narration de quelqu'un qui se souviendrait des évènements au fur et à mesure. L'écriture est fluide et le monde envoûtant, les personnages effrayants parfois mais attachants en même temps. On obtient peu à peu des indices, au fil des recherches de Yeine, sur le mystère qui entoure sa mère, et les motivations des personnages font parfaitement sens une fois que l'on a en main toutes les cartes. Cette quête de la vérité en milieu hostile est vraiment prenante, et sur la fin je ne pouvais plus lâcher le livre...

Un vrai plaisir et une jolie découverte, qui font que maintenant, je suis en train de lire le deuxième tome de la trilogie, The Broken Kingdoms, commandé moins de 100 pages après le début du premier tome...

Histoire d'être sûre de l'avoir en main tout de suite après la fin, vous comprenez ?

vendredi 19 octobre 2012

It's this time of the year again...

Le mois de novembre arrive...
J'imagine que vous aviez remarqué, avec le froid qui s'insinue doucement sous les manteaux et les bruits de toux et d'éternuements qui se font entendre un peu partout, du bureau au métro.

Mais pour moi, le mois de novembre ce n'est pas seulement le mois que je vais passer à tousser et renifler, à me geler la nuit et à pester contre le vent glacial que je me prends dans la face quand je rentre chez moi le soir - j'ai grandi en Guyane, moi, à 10°C je grelotte dans mon manteau, mon écharpe et mes gants.
Ce n'est pas seulement le mois que je commence la tête dans le gaz parce que j'ai fait une grosse chouille pour Halloween.
Ce n'est pas seulement le mois avec plein de jours fériés (enfin cette année le 11 qui tombe à dimanche, ça a des relents de mauvaise blague mais bref).

Le mois de novembre, c'est surtout le mois du NaNoWriMo, que je fais tous les ans depuis 2008. Ce sera donc cette année, si vous comptez bien, ma cinquième participation à ce grand mouvement collectif de coups-de-pieds dans le train, et avec un peu de chance la rédaction d'un cinquième roman complet avec un début, un milieu et une fin, à retravailler dans quelques mois (années ? Je suis justement en train de reprendre celui de 2008).

Vous pouvez si le coeur vous en dit explorer le libellé NaNoWriMo sur ce blog pour assister à mes efforts précédents, mais je vous rappelle ici rapidement le principe de l'évènement :
- Ecrire 50 000 mots en un mois, plus si on s'en sent capable ;
- Le faire en même temps que plusieurs centaines de milliers d'internautes à travers le monde (si je ne m'abuse, nous sommes quelque chose comme 300 000 cette année), en se soutenant mutuellement dans les moments difficiles ;
- On ne gagne rien, si ce n'est un premier jet bouclé, et quand on a une tendance à la procrastination comme moi (*kof* début de roman de 200 pages jamais bouclé *kof*) c'est déjà beaucoup ;
- Enfin si, on y gagne aussi de la fierté et une sensation d'accoomplissement.

Là, j'ai carrément hâte que ça commence, en fait ! J'ai une tendance à ne pas savoir ce que je vais écrire jusqu'au 1er novembre quand je me réveille après ma soirée d'Halloween, et puis quand je m'assois avec mon ordi ça vient tout seul comme si ça avait toujours été là, et cette sensation-là, je ne la troquerais pour rien au monde...

mercredi 17 octobre 2012

Et pour quelques Gigahertz de plus... / Ophélie Bruneau

Cela fait quelques temps déjà que ce livre est sorti, et que je veux le lire, mais comme les grandes librairies ne mettent en rayon que Lévy, Musso et autres Gallimardiens soutenus par des budgets marketing qui laissent rêveur, j'ai eu un peu de mal à mettre la main dessus.

Cependant, amazon finissant toujours par triompher, j'ai finalement récupéré ce petit roman écrit par une jeune femme que j'ai l'honneur de connaître personnellement et que j'apprécie beaucoup même si je la vois peu. Ophélie signe là son premier roman, à la suite de plusieurs nouvelles dans divers recueils et fanzines (si ça vous intéresse, la liste est par là), et pour avoir lu plusieurs de ses oeuvres, il est logique qu'un éditeur ait fini par publier son travail.

Et pour quelques Gigahertz de plus... est le fruit d'un NaNoWriMo, le deuxième publié en France, et le fait de l'avoir lu juste à la veille de cette grand-messe de l'écriture compulsive tombe plutôt bien en termes de motivation additionnelle... Car il me prouve que des travaux de qualité peuvent être produits dans la frénésie de ce mois de novembre.

Que nous raconte ce roman ?
Ce sera un peu difficile de vous faire un résumé sans spoiler, mais sachez qu'il y a des vaisseaux spatiaux, des aliens, un équipage terrien avec un commandant qui a des relents de cow-boy, et des jeux vidéos massivement multijoueurs. Le genre flirte en permanence avec la parodie sans y tomber tout à fait, et les personnages sont hauts en couleurs et vibrants de vie. C'est d'ailleurs pour moi un des points forts du roman, plus que la narration, les personnages aussi bien masculins que féminins sont hyper crédibles.
(à ce sujet si une suite voit le jour je serais ravie d'en savoir plus sur Lya qui m'a pas mal intriguée sur la fin de la lecture, je dis ça je dis rien... Coucou Oph ^^)

Le format du roman, pas trop gros et pas trop long, se prête parfaitement à une lecture rapide en transports en commun comme je les aime, et l'enchaînement de chapitres courts mêlant plusieurs points de vue confère du dynamisme à l'ensemble et du coup on ne voit pas le temps passer ! Je me suis surprise à sourire, voire à rire pendant la lecture, et je ne l'ai pas lâché avant la dernière page...

Alors bon, je connais l'auteur, donc vous me direz que je ne suis pas objective. Mais franchement, si je n'avais pas aimé je ne vous en aurais même pas parlé. Là, j'ai plutôt envie de vous le faire découvrir, car c'est une preuve supplémentaire que nous avons des auteurs français de qualité - mais qu'on ne les trouve pas nécessairement là où c'est le plus facile de se les procurer.

Il orne désormais la pile à lire de Jarjar, en compagnie du tome 2 du Club Diogène dont il faudra que je vous parle un de ces quatre...

mardi 9 octobre 2012

Le bonheur, c'est simple comme un pot-au-feu...

...Ce qui n'est pas si simple en fait vu que ça cuit genre 3 ou 4 heures, mais bref.
Au final, après un été mouvementé, un mois de septembre épique, avec les températures qui se refroidissent assez considérablement ces derniers jours, j'avais juste envie de cuisine de grand-mère, réconfortante et pleine de bonnes choses.
 
Dont acte :

 
Mais surtout, surtout, ce dont je crevais d'envie et qui m'a juste fait soupirer de bonheur, c'est ça :

 
Bouillon de pot-au-feu, pâtes alphabet, et chacun fouillant dans sa soupe pour trouver les lettres de son prénom. Huit ans à nouveau, et une parenthèse de sérénité...