mercredi 17 octobre 2012

Et pour quelques Gigahertz de plus... / Ophélie Bruneau

Cela fait quelques temps déjà que ce livre est sorti, et que je veux le lire, mais comme les grandes librairies ne mettent en rayon que Lévy, Musso et autres Gallimardiens soutenus par des budgets marketing qui laissent rêveur, j'ai eu un peu de mal à mettre la main dessus.

Cependant, amazon finissant toujours par triompher, j'ai finalement récupéré ce petit roman écrit par une jeune femme que j'ai l'honneur de connaître personnellement et que j'apprécie beaucoup même si je la vois peu. Ophélie signe là son premier roman, à la suite de plusieurs nouvelles dans divers recueils et fanzines (si ça vous intéresse, la liste est par là), et pour avoir lu plusieurs de ses oeuvres, il est logique qu'un éditeur ait fini par publier son travail.

Et pour quelques Gigahertz de plus... est le fruit d'un NaNoWriMo, le deuxième publié en France, et le fait de l'avoir lu juste à la veille de cette grand-messe de l'écriture compulsive tombe plutôt bien en termes de motivation additionnelle... Car il me prouve que des travaux de qualité peuvent être produits dans la frénésie de ce mois de novembre.

Que nous raconte ce roman ?
Ce sera un peu difficile de vous faire un résumé sans spoiler, mais sachez qu'il y a des vaisseaux spatiaux, des aliens, un équipage terrien avec un commandant qui a des relents de cow-boy, et des jeux vidéos massivement multijoueurs. Le genre flirte en permanence avec la parodie sans y tomber tout à fait, et les personnages sont hauts en couleurs et vibrants de vie. C'est d'ailleurs pour moi un des points forts du roman, plus que la narration, les personnages aussi bien masculins que féminins sont hyper crédibles.
(à ce sujet si une suite voit le jour je serais ravie d'en savoir plus sur Lya qui m'a pas mal intriguée sur la fin de la lecture, je dis ça je dis rien... Coucou Oph ^^)

Le format du roman, pas trop gros et pas trop long, se prête parfaitement à une lecture rapide en transports en commun comme je les aime, et l'enchaînement de chapitres courts mêlant plusieurs points de vue confère du dynamisme à l'ensemble et du coup on ne voit pas le temps passer ! Je me suis surprise à sourire, voire à rire pendant la lecture, et je ne l'ai pas lâché avant la dernière page...

Alors bon, je connais l'auteur, donc vous me direz que je ne suis pas objective. Mais franchement, si je n'avais pas aimé je ne vous en aurais même pas parlé. Là, j'ai plutôt envie de vous le faire découvrir, car c'est une preuve supplémentaire que nous avons des auteurs français de qualité - mais qu'on ne les trouve pas nécessairement là où c'est le plus facile de se les procurer.

Il orne désormais la pile à lire de Jarjar, en compagnie du tome 2 du Club Diogène dont il faudra que je vous parle un de ces quatre...

2 commentaires:

  1. Lya ? Ah, euh...
    La réponse tient en deux mots : "dialogue coupé".
    En gros, elle n'a pas menti, elle a vraiment une grand-mère bizarre.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. A l'évidence ^^
      Mais tout s'explique avec ces deux mots ! (enfin, tout, je me comprends hein)

      Supprimer