vendredi 19 octobre 2012

It's this time of the year again...

Le mois de novembre arrive...
J'imagine que vous aviez remarqué, avec le froid qui s'insinue doucement sous les manteaux et les bruits de toux et d'éternuements qui se font entendre un peu partout, du bureau au métro.

Mais pour moi, le mois de novembre ce n'est pas seulement le mois que je vais passer à tousser et renifler, à me geler la nuit et à pester contre le vent glacial que je me prends dans la face quand je rentre chez moi le soir - j'ai grandi en Guyane, moi, à 10°C je grelotte dans mon manteau, mon écharpe et mes gants.
Ce n'est pas seulement le mois que je commence la tête dans le gaz parce que j'ai fait une grosse chouille pour Halloween.
Ce n'est pas seulement le mois avec plein de jours fériés (enfin cette année le 11 qui tombe à dimanche, ça a des relents de mauvaise blague mais bref).

Le mois de novembre, c'est surtout le mois du NaNoWriMo, que je fais tous les ans depuis 2008. Ce sera donc cette année, si vous comptez bien, ma cinquième participation à ce grand mouvement collectif de coups-de-pieds dans le train, et avec un peu de chance la rédaction d'un cinquième roman complet avec un début, un milieu et une fin, à retravailler dans quelques mois (années ? Je suis justement en train de reprendre celui de 2008).

Vous pouvez si le coeur vous en dit explorer le libellé NaNoWriMo sur ce blog pour assister à mes efforts précédents, mais je vous rappelle ici rapidement le principe de l'évènement :
- Ecrire 50 000 mots en un mois, plus si on s'en sent capable ;
- Le faire en même temps que plusieurs centaines de milliers d'internautes à travers le monde (si je ne m'abuse, nous sommes quelque chose comme 300 000 cette année), en se soutenant mutuellement dans les moments difficiles ;
- On ne gagne rien, si ce n'est un premier jet bouclé, et quand on a une tendance à la procrastination comme moi (*kof* début de roman de 200 pages jamais bouclé *kof*) c'est déjà beaucoup ;
- Enfin si, on y gagne aussi de la fierté et une sensation d'accoomplissement.

Là, j'ai carrément hâte que ça commence, en fait ! J'ai une tendance à ne pas savoir ce que je vais écrire jusqu'au 1er novembre quand je me réveille après ma soirée d'Halloween, et puis quand je m'assois avec mon ordi ça vient tout seul comme si ça avait toujours été là, et cette sensation-là, je ne la troquerais pour rien au monde...

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