lundi 23 juillet 2012

Agréable surprise : Hunger Games, de Suzanne Collins

Alors voilà : j'ai ce qu'on peut appeler l'esprit de contradiction, et surtout quand il s'agit de "buzz". Si un livre ou un film fait le buzz, je ne vais pas le lire ou aller le voir. Et souvent, si je passe outre, je le regrette.

Millenium, par exemple : un pataquès pas possible dans les médias, des critiques dithyrambiques, des adaptations ciné en cascade. Moi j'ai détesté, et c'est à grand-peine que j'ai fini le premier tome que j'ai trouvé glauque, malsain et improbable.
Le Da Vinci Code ? Non mais sérieusement ? J'ai même poussé jusqu'à lire Anges et Démons, histoire de comprendre ce qui motivait l'histoire qu'on en faisait, mais vraiment, rien à faire. Je ne trouve la chose ni intéressante, ni bien écrite, ni révolutionnaire. Umberto Eco a traité le Sang Real en un paragraphe dans le Pendule de Foucault, et c'était bien suffisant.

Du coup, Hunger Games.
Enorme buzz, adaptation ciné, toussa. J'étais dubitative.
Il aura fallu une collection de vernis à ongles (oui, on a les références qu'on mérite) pour que je m'intéresse au sujet, et puis Jarjar a fini par me les offrir (les bouquins, veux-je dire, les vernis je me les suis offerts toute seule), et en V.O. s'il-vous-plaît.

Et là, révélation. J'ai littéralement dévoré le roman, les trois tomes m'ont fait 6 jours. Hyper bien écrit, histoire fluide et prenante, zéro longueur, personnages zigouillés sans états d'âme quand c'est nécessaire pour servir l'histoire, pas de manichéisme - pourtant le risque était ô combien présent.

L'histoire se passe dans un futur alternatif, dans une nation nommée Panem, constituée du Capitole et des douze districts qui lui sont assujettis. Suite à une rébellion des districts, écrasée avec violence, le Capitole a mis en place les Hunger Games, un jeu télévisé annuel où deux jeunes gens de chaque district sont tirés au sort et envoyés dans une arène d'où seul l'un d'entre eux sortira vivant.
L'héroïne, Katniss Everdeen, se portera volontaire pour participer aux Hunger Games en remplacement de sa petite soeur de 12 ans tirée au sort.

Je ne vous en dirai pas plus, ce n'est pas tellement utile, et puis le livre vaut vraiment d'être découvert, avec son univers riche et bien construit. J'aimerais bien, maintenant, voir le film (qui sort en DVD le mois prochain) et dont les images que j'ai vues pour le moment me laissent supposer qu'il n'est pas mal adapté du tout.

En attendant, j'ai passé le bouquin à Jarjar, et à l'évidence je ne suis pas la seule que ce livre rend asociale...

jeudi 12 juillet 2012

L'école est finie !

Mais oui mais oui : 
Terminés les deux jours de cours par semaine et les trois jours de boulot où il faut en caser cinq.
Terminés les devoirs à la maison et les week-ends passés à faire de l'économétrie.
Terminé le mal de dos à force de trimbaler mon ordi (gros, l'ordi) sur ma délicate épaule.

J'ai fini ma pré-formation, et j'en suis bien contente, ma foi ! Ces trois mois ont été très difficiles, fatigants, et j'ai été l'incarnation de la no-life dans l'intervalle. Mais c'est fait, et je vais pouvoir reprendre un rythme normal - c'est fou ce qu'on peut faire en cinq jours de travail ! Maintenant, j'attends l'accord de mon entreprise pour présenter mon dossier et le concours d'entrée de l'organisme de formation proprement dit, qui a lieu fin septembre.
En gros, je suis (presque) en vacances.

En tout cas, on devrait me revoir par ici...

mardi 10 juillet 2012

Merci la SNCF...

Lundi, journée un peu speed, un peu chargée. A courir derrière des trains et des RER qui sont supprimés. Premier RER, ah non, encore supprimé, le mois de juillet débute bien à la SNCF. Et pourtant, les vacances scolaires n'ont pas encore commencé. Vite, vite, un train, je pose mon sac en face, mon livre à-côté de moi. Appli SNCF pour optimiser le trajet, ok, je change à la prochaine station et je m'évite une demi-heure de trajet inutile. L'arrêt arrive, j'attrape mon sac et je saute du train. Arrivé au boulot, je pose mon bouquin… ou pas, mince je l'ai oublié. Dans quel train ? A quel moment ai-je fait l'impasse. Et oui, premier train, à ne pas regrouper toutes mes affaires et à sauter en courant pour attraper la correspondance, j'ai oublié de reprendre mon livre. Malheureusement, ce n'est pas qu'un livre, j'ai les papiers de l'assurance pour notre cambriolage de début d'année, et j'ai les papiers de la sécu pour mon agression de début d'année aussi.

En plus, "mon" livre, plutôt celui de Shani. Elle va faire la gueule. Et elle aura raison. Bon, je l'appelle pour préparer le terrain. Et je réfléchis à comment rattraper mes conneries. Bon, on va déjà commencer par essayer de le retrouver. Trouver le numéro de téléphone des objets trouvés à Gare du Nord. Un site, deux sites, trois sites, le site de la SNCF, quatre sites. Où vais-je trouver ce Graal. Tiens, trouvé. Bon, maintenant je les appelle. "Bonjour, vous êtes bien aux objets trouvés de Gare du Nord, nos horaires d'ouverture sont de 10h à 12h, 14h à 16h", ok, il est 9h45, j'appellerai plus tard pour avoir des informations. 10H30, allez, un creux au boulot, j'appelle. "Merci de patienter" Au bout de 10 minutes en attente (pas musical, je profitais de la discussion de la personne à l'accueil avec un client), ça coupe. Tant pis, je rappelle. La seconde tentative est la bonne. "Oui Monsieur, vous avez oublié votre livre dans votre train. On ne nous amène les objets récupérés dans les trains que les lundis, mercredis et vendredis, appelez donc jeudi". OK, encore trois jours à me demander si je vais retrouver ce livre et surtout les papiers qui sont dedans. Un petit espoir qu'une bonne âme l'ai récupérée et déposée à l'endroit idoine.

Jeudi soir, je rentre du bureau, un courrier de la gare saint-lazare, datée du 03 Juillet, ils ont mon livre… Je peux aller le chercher entre 9 et 12h, et de 13 à 16h30. OK, j'ai un rendez-vous le matin, mais je dois pouvoir y être pour 12h. Je sors de ma réunion, l'enchaînement de train semble correct et j'arriverai à Saint-Lazare à 11h50, 10 minutes pour me rendre aux objets trouvés ce devrait être bon. Finalement, la face obscure de la SNCF frappe encore ! le train a 10 minutes de retard, et j'arrive à 11H59 à la gare. Je sprinte un peu pour être avant la fermeture. Coup de chance, la personne qui me reçoit est de bonne humeur et me précise que les usagers se sont donnés le mot pour arriver juste avant l'heure du déjeuner. Je lui explique que les trains ayant 10 minutes de retard, ce n'était pas forcément de notre faute pour le coup, ça l'a fait sourire. Finalement, je lui donne mon courrier, il va chercher mon livre, avec mes papiers dedans, le temps de faire la paperasse, d'encaisser mes 9 Euros (à savoir, tout objet trouvé à la sncf sera rendu pour 9 Euros, même les pièces d'identité), je peux repartir l'esprit tranquille au boulot.

Conclusion : Merci les objets trouvés de m'avoir envoyé un courrier parce que vous aviez trouvé mon adresse dans le bouquin, un peu moins merci aux trains supprimés / retardés.