mercredi 25 janvier 2012

Hardi, moussaillons !

En allant à Sèvres en décembre, j'avais plusieurs buts. Faire dédicacer un roman que je possédais déjà. Trouver le cadeau d'anniversaire du mari d'une collègue. Mais aussi me faire plaisir et, si possible, découvrir, et repartir avec plus que ma liste de courses (Malpertuis III, et le deuxième tome du Club Diogène notamment), parce que je trouve que cette manifestation s'y prête particulièrement bien.

Je suis repartie avec deux livres en plus de ce que j'avais prévu, un choisi pour sa couverture (oui, je suis superficielle comme de pas permis), et un choisi pour son auteur dont j'avais entendu beaucoup de bien de la part de gens dont je respecte les goûts littéraires : Les Pilleurs d'Âmes, de Laurent Whale.
J'aime bien commencer un livre sans savoir de quoi il s'agit. Pour moi, c'est comme partir à l'aventure (en plus d'être superficielle, j'ai une vie franchement passionante). Et pour cela, je trouve que l'extérieur de ce roman - image, quatrième de couverture - est particulièrement réussi. Je l'ai commencé sans idée préconcue, et je l'ai adoré.

Parce que la découverte a fait partie du plaisir, je ne vous ferai pas de résumé. Je vous dirai simplement qu'il y a des flibustiers, des bateaux, qu'on y visite Tortuga, mais aussi le sénat d'un empire intergalactique (mais oui !), et qu'on ne s'ennuie pas une seule seconde.
C'est vraiment le roman d'aventures tel que je le conçois, d'un format relativement court, avec une histoire construite et logique, un début, un milieu et une fin, du suspense et de l'imagination, le tout ancré dans une réalité familière et documentée qui donne énormément de réalisme à l'ensemble.

Vraiment, un très bon moment de lecture !

jeudi 12 janvier 2012

Appel au bon coeur du cuisinier

Tous les midis, je mange à la cantine de mon entreprise.
Certains me diront, avant même que je ne commence, que je ne devrais pas me plaindre parce que j'ai déjà de la chance d'avoir une cantine dans mon entreprise. C'est vrai. J'ai aussi la chance de ne jamais payer plus de 5€ le déjeuner. De tout ceci je suis consciente.
Je sais aussi que la restauration collective n'est pas, ne peut pas être, de par sa nature même, de la grande cuisine. Je n'attends pas, pour 4 à 5€, que le chef m'éblouisse de ses prouesses à chaque repas. Limite, je n'attends pas que mes plats soient particulièrement assaisonnés, il faut plaire au plus grand nombre (et prendre en compte ceux qui, par exemple, suivent un régime sans sel pour raisons médicales) et je suis assez grande pour rajouter du sel et du poivre si c'est nécessaire.

Mais là, franchement, ce n'est plus possible. On n'a pas le droit de faire ça à des pauvres légumes innocents. Ils dégoulinent de flotte (les courgettes) ou bien luisent d'une graisse indéterminée (les haricots verts). Les pâtes, le riz, c'est pas mieux : ça brille, ça luit, et même si je sais que si l'on veut garder des pâtes un certain temps au chaud sans qu'elles collent, il faut mettre un peu de matière grasse, je voudrais insister sur le "un peu". Les grosses tâches d'huile qui restent au fond de l'assiette, ce n'est pas "un peu". La viande est de qualité médiocre. Bon, ça, à la rigueur, c'est pareil, c'est un aléa de la restauration collective. Mais c'est comme le reste : il y a des limites. Quand il y a plus de nerfs que de viande dans un morceau, ça devient gênant. Le poulet rôti, présent quotidiennement, devient le choix de repli car il est plutôt pas mal - sauf que le poulet 5 jours par semaine, on s'en lasse. Le poisson, j'en ai pris au premier repas en arrivant, il y a pas loin de 4 ans, et je n'ai jamais réitéré l'expérience.
Les soupes sont un vrai poème : elles sont faites à partir des restes de légumes de la veille, et leur composition est pour le moins fantaisiste. C'est là que j'ai vu, pour la première fois, du riz mixé dans une soupe. Celle aux épinards, vert foncé tirant sur noir, est particulièrement répugnante. Quant à l'assaisonnement, il couvre les deux extrémités du spectre : hyper salé ou pas salé du tout, mais sans juste milieu. Les desserts, c'est comme le poisson : j'ai tenté une fois et puis lâché l'affaire. Soit c'est indéterminé (crème aux marrons avec de la gélatine, le dessert d'hier midi, ils ont eu des restes), soit c'est juste des bombes de sucre, écoeurantes en trois bouchée. Les fruits sont moches, mais c'est le seul choix valable. Le fromage ? une fois sur deux, interchangeable avec un pain de savon.

Le problème, c'est que manger équilibré dans ces conditions, pour peu qu'on aie comme moi l'estomac un peu sensibilisé par le stress, eh ben c'est compliqué. Le résultat, c'est que je finis régulièrement les repas victime de maux de ventre et de ballonnements, sans parler de la déprime liée au contenu tristoune de l'assiette. Une fois sur deux, je suis incapable de me souvenir ce que j'ai mangé une heure après, sauf que ça m'est bien resté sur l'estomac. Vous avez dit "productivité" après le repas ? Bouarf...

Alors, monsieur le cuisinier, vous qui vous échinez à préparer 6 à 8 plats différents en respectant un budget serré avec les résultats que l'on voit, ne vous fatiguez pas tant. Faites en 3. Ou même 2. Mais faites les bien, avec des produits de meilleure qualité. Un poisson, une viande, un plat végétarien, ça va suffire. Je suis sûre que nos estomacs vous diront merci. Le mien en tout cas, c'est sûr...

En attendant, je vais me préparer une gamelle.

mardi 3 janvier 2012

Et bonne année, bien sûr !

Et nous voilà en 2012. Chez les Coeurs, on n'a pas vraiment fait la bringue pour la nouvelle année, parce qu'on redescendait de là :

Et qu'on s'était tapé 10 heures de route pour redescendre, sous la neige qui tombait dru et avec les chaînes pour les deux premières (c'est beau, mais c'est flippant aussi, hein). Heureusement, c'était beau-papa qui conduisait - franchement, j'ai mon permis depuis deux mois et demi, je sais même pas comment aborder un truc pareil.
Le passage à la nouvelle année s'est fait en amoureux, avec un plateau de sushis, une bouteille de champagne (des restes du mariage, un an et demi après, on n'a pas fini de boire les stocks) et une niaiserie à la télé. Comme souvent, chez nous. Il n'est pas rare que nous soyons de retour de vacances le 31, crevés et tout juste bons à larver devant le poste, en tout cas certainement pas d'humeur à picoler et danser jusqu'au bout de la nuit. Oui, on est des associaux. En même temps, on n'avait pas vu nos chats depuis une semaine, donc c'était les retrouvailles.

Alors, que vous / nous souhaiter pour cette nouvelle année qui s'annonce ?
- La santé, c'est important. Surtout avec les épidémies de gastro et de grippe qui débarquent. Ceux qui sont déjà malades au bureau (et ils sont nombreux) mettent tout de suite en application leurs bons voeux et ne serrent pas la main avec leur paluche pleine de microbes. C'est gentil, et apprécié.
- La réussite des projets, c'est bien aussi. Il y en a quelques-uns qui touchent au domaine professionnel (et dont je ne parlerai pas ici), mais aussi d'autres plus personnels. Les miens cette année concernent principalement le domaine de l'écriture. Le premier sera de nettoyer mon NaNo 2008 et d'en faire une version lisible sans avoir les yeux qui saignent. J'ai aussi une nouvelle que je dois écrire depuis 6 mois, il serait temps que je m'y mette là quand même. Jarjar m'a offert pour Noël un ordi portable d'une taille respectable, je n'ai donc même plus l'excuse de l'ultra-portable qui fait mal aux doigts.
- De l'estime de soi. Non parce que quand on voit que notre ami le docteur D. veut soumettre des ados de 16 ans à un calcul d'IMC pour une option au bac (voir à ce sujet
le post de la poule pondeuse qui résume assez bien ma pensée), ou les greluches photoshopées dans les magazines, ou les catalogues de jouets de Noël, on se dit que c'est une denrée en perdition, cette chose-là. Ou à tout le moins une espèce menacée. Aimez-vous tels que vous êtes, et ce sera déjà pas mal. Et une bonne base pour aimer les autres correctement.

Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite à tous (oui, les 3 là au fond) une excellente année 2012 !