vendredi 9 juillet 2010

Oh, une série de fantasy (encore)

Le site de vente en ligne bien connu où je me fournis en livres - le choix de livres en anglais n'ayant rien à voir avec ce que l'on trouve en librairie, même sur Paris, ou alors pas au même prix - a une fonctionnalité amusante qui lui permet de me donner des conseils de lecture en fonction de mes commandes précédentes et de la note que je leur ai attribué. Au début, je n'étais pas vraiment convaincue par la chose, mais j'ai quand même pris le risque, et j'ai commandé Dead Until Dark de Charlaine Harris, le premier tome de ce qui sera devenu plus tard une série télévisée sous le titre True Blood. Dans les semaines qui ont suivi, je me suis descendue l'intégralité de trois séries écrites par cet auteur.

Depuis, je prends beaucoup plus en compte les conseils du robot dans l'ordinateur. Il m'en a d'ailleurs donné quelques-uns dont la qualité n'est pas à démontrer : Brandon Sanderson, Georges R.R. Martin. Stephen King, aussi, et maintenant que j'ai commencé à cliquer "vous l'avez déjà", il n'arrête plus. Au moins je ne louperai pas le prochain.

Tout ça pour dire que c'est en suivant ces fameux conseils que j'ai découvert Maria V. Snyder et le premier tome de sa série Yelena Zaltana, Poison Study. Et je n'en suis pas mécontente, comme le prouve le troisième tome qui trône actuellement sur mon bureau. C'est une série de fantasy tout ce qu'il y a de plus classique du genre, une héroïne qui part d'une situation humble et globalement pas brillante (condamnée à mort dans un donjon), à qui on offre une "chance" de survie (devenir le goûteur du Commandant, celui qui contrôle tout le pays, et risquer sa propre vie à chaque plat goûté), et qui se découvre un pouvoir inattendu - et une petite histoire d'amour pour couronner le tout. Simple, frais, efficace. Et au moins on est face à une héroïne qui pousse dans l'autre sens quand on la cherche, pas le genre de gnan-gnan qui s'écrase et se laisse insulter dans l'espoir d'être acceptée de tous (Fitz, si tu m'entends). Le rythme est soutenu, sans longueur inutile, du coup ça se lit bien et vite. Le découpage est très cinématographique, dans le sens où les chapitres se terminent souvent au milieu d'une action, au moment crucial, plutôt qu'à la fin d'une scène. Du coup, paf on tourne la page.

C'est d'ailleurs peut-être un bémol pour moi ; trouvez-moi bizarre si vous voulez, mais j'aime bien pouvoir poser mon livre en arrêtant ma lecture à un endroit qui fait sens. Difficile d'en trouver un dans ces romans, et du coup difficile de reprendre le lendemain sans devoir revenir deux-trois pages en arrière.

Enfin, comme défaut, je suis la première à reconnaître qu'on a fait pire.

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