mardi 20 juillet 2010

He’s back… and he’s pissed off

Chez nous, ce week-end, c’était la revanche du déménagement.

Il y a deux ans, nous avions emménagé dans l’appartement de Jarjar, qu’il avait prévu pour être sa garçonnière. Manque de bol, à deux, on en a vite vu les limites ; pas assez de place, pas assez de rangements, des livres qui s’accumulent sur toutes les surfaces libres, des fringues qui ne rentrent plus dans les placards, la cuisine qui déborde sur le salon. Du coup, quand l’occasion s’est présentée d’emménager dans plus grand, et malgré un mariage à organiser en parallèle, nous n’avons pas hésité, et c’est donc entre mercredi dernier et hier que nous avons bougé le contenu de notre appartement.

Et nous avons, avec un plaisir mitigé, retrouvé nos amis les designers suédois, ceux avec l'enseigne bleue et jaune, les pas de vis trop petits, les têtes de vis qu'on défonce en deux secs, les charnières de porte cannibales qui vous arrachent des bouts de doigts, et les tiroirs de travers sur lesquels on se venge en leur remettant la tronche droite à coups de maillet - ne venez pas me dire que je suis la seule à me venger sur mes tiroirs passé un certain nombre d'entailles.
Parce que si nous avions déjà, il y a deux ans, passé un long moment en compagnie des paquets plats, je crois que j'avais oublié les mille-et-une galères auxquelles on s'expose quand on se lance là-dedans. Et cette fois-ci, c'était la vengeance de l'étagère et du meuble de salle de bains. Entre les paquets qui pèsent un âne mort (57 kilos l'étagère tout de même), les vignettes de couleur qui ont disparu des paquets en question (je ne souhaite à personne ce moment où un carton révèle une étagère blanche à la place de celle, noire, que l'on voulait acheter), les pieds qui se vissent en force dans une planche car les trous n'existent pas et que c'est prévu comme ça (je n'y croyais pas à celle-là), ce sont des heures et des heures que nous avons passées, des moments que j'espère oublier très vite. Dès que les bleus et les bobos dont je suis couverte auront disparu, en fait.

Cette fois j'ai compris la leçon : pas de déménagement avant plein d'années. S'il le faut vraiment, payer quelqu'un pour préserver sa propre intégrité physique - et mentale.

Et si jamais, d'ici là, nous avons un schtroumpf, le mettre chez sa grand-mère pour éviter qu'il apprenne plein de nouveaux mots.

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