mardi 9 février 2010

Rions un brin

Entre autres activités passionnantes (oui, oui, passionnantes, je vous assure) Jarjar et moi sommes abonnés à la saison culturelle de notre ville. Concrètement, nous choisissons en début d’année une dizaine de spectacles, un peu au pifomètre il faut bien l’avouer, et tout au long de l’année nous avons quelques vendredi soirs d’occupés, avec plein de choses diverses et variées.

Diverses et variées, c’est bien l’idée. Ce qui fait que des fois, on se coltine des délires malsains à la limite de l’insoutenable qui nous font partir à l’entracte*, et puis des fois c’est du bonheur. Comme
Michael Gregorio, par exemple.
Je ne savais absolument pas ce que j’allais voir quand je suis rentrée dans la salle, et comme j’étais un peu fatiguée, je n’étais guère enthousiaste. Mais ça m’est vite passé ! Car Gregorio a tout pour lui : le talent, la voix, l’humour, et la capacité à savoir quand caricaturer et quand simplement imiter.
Il est capable de vous chanter en intégralité « le Port d’Amsterdam » – avec la voix de Brel sinon ça ne compte pas – puis d’enchaîner sur un medley de chansons de rap, mais en version opéra. On a la larme à l’œil en permanence ; d’abord d’émotion, puis de rire. Autant j’ai la larmichette facile de manière générale, autant pleurer de rire ne m’arrive pas tous les jours. Et qu’est-ce que c’est bon !
Non, vraiment, que du plaisir, un spectacle qui passe comme un rêve, bien construit, bien enchaîné, sans temps mort. Cet homme-là sait tout faire avec sa voix, c'est vraiment très impressionnant. Vous pouvez je pense aller faire un tour sur son site pour vous en convaincre (
http://www.michaelgregorio.fr/), mais l'étape d'après c'est d'aller le voir en live !...
Le seul bémol que j'aie pu trouver (et je vous assure que j'ai cherché), c'est que comparé à la salle assez petite où nous étions, le son était un peu trop fort, ce qui fait qu'au début je me suis sentie un peu agressée. Et puis, c'est passé. Assez vite d'ailleurs.

Voilà, à part ça, je maintiens ce que j'avais dit la semaine dernière concernant l'ordre de diffusion de l'hexalogie (ça se dit, ça ?) Star Wars. Quand hier j'ai retenu mon souffle alors que Darth Vader prenait sa première respiration à travers son masque, je me suis rendue compte que pour quelqu'un qui n'aurait pas vu les épisodes suivants, ce moment n'aurait eu aucune valeur. J'en étais presque triste.


* Oui, c’est du vécu, et non, je ne citerai pas de nom. Mais si la chose en question était, comme le disent les critiques, « une allégorie de l’amour », alors je ne veux pas savoir ce qu’a vécu la créatrice dans sa vie amoureuse.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire