Parfois, sous le titre d'un roman, on trouve une petite phrase, une sorte de teaser qui donne quelque indice sur l'histoire (je pense que ça doit avoir un nom, mais je ne le connais pas. Si quelqu'un sait, éclairez-moi). Dans le cas de mon exemplaire de Needful Things (Bazaar en français), un des meilleurs romans de Stephen King à mon humble avis, c'étaient ces quatre mots.
Buy now. Pay later.
Rarement a-t-on aussi bien résumé une œuvre.

Une fois de plus, un roman qui explore notre côté sombre, nos réactions les moins reluisantes, les conséquences de l'orgueil et de l'avidité chez l'être humain moyen. Le livre n'est pas tout jeune (il date de 1991) mais il n'a pas vraiment vieilli. Il ne fait que confirmer ce que je savais déjà au sujet de King : il est à son meilleur quand il explore les conséquences de nos instincts les plus primaires, indépendamment de la fin de l'histoire et de la résolution de l'intrigue (qui en l'occurrence présente un certain intérêt, à la différence par exemple d'Under the Dome).
En attendant le début du NaNo, autant lire un maximum : le mois prochain, terminé !
En poussant la réflexion, c'est le concept du réglement des factures de l'Etat Français à ses fournisseurs, non ?
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