dimanche 25 novembre 2012

Nano 2012, extrait 5 & 50K

Aujourd'hui, j'ai "gagné" le NaNoWriMo. J'ai une jolie barre de wordcount avec marqué "Winner" dessus, j'ai passé les 50 000 mots avec 5 jours d'avance, et je suis ravie !
 
Mais comme je n'ai pas fini mon histoire, j'ai juste mangé une gauffre au Nutella (parce que j'avais quand même droit à une récompense) et je suis retournée écrire aussi sec. Je sauterai de joie le 30 au soir, quand je marquerai "fin" en bas de la page... Et en attendant, un nouvel extrait :
 
"Elana hocha la tête, pensive. Effectivement, cela semblait être une piste à explorer. Elle ramassa un coussin, l’épousseta, le remit sur le canapé. Elle avait, soudain, envie de pleurer, de verser les larmes que Camille avait gardées à l’intérieur.
 
— Qu’est-ce qui va arriver à Leila ? demanda-t-elle tout doucement, espérant que la vieille dame ne l’entendrait pas de sa chambre. Est-ce que tu penses qu’on a encore une chance de la sauver ?
— Je n’en sais rien, répondit Pietr. Je sais qu’on va essayer, et qu’il faut qu’on trouve une solution plus offensive maintenant. Mais je ne sais même pas par quel bout prendre le problème…
— Très clairement, on ne peut plus se contenter de rester planqués en attendant que ça passe. Ne serait-ce que parce que ce qui vient de se passer nous montre que ça ne marche pas.
— Ne serait-ce que pour ça, en effet, répondit Pietr. Je pense qu’on devrait changer de planque, pour commencer. Il sait que tu es là, et je ne tiens pas à ce qu’il vienne te chercher ensuite.
— Camille…
— Ne court aucun danger, comme on vient de s’en rendre compte. Il ne l’a pas touchée. Je suppose que son âge en fait une proie nettement moins désirable que quand elle était toute jeune.
— C’est sans doute vrai.
— Toi, en revanche, nous savons que tu es sur sa liste. Je pense que nous devrions mettre le minimum de gens au courant.
 
Elana le regarda quelques instants, pas tout à fait sûre de comprendre ce qu’il voulait dire. Puis, cela la frappa comme une masse entre les deux yeux.
 
— Tu penses que nous avons… quoi, une sorte de taupe ? demanda-t-elle.
— Je ne sais pas si on peut le dire comme ça, répondit Pietr. Mais je me demande comment il a su quand et où attaquer aujourd’hui.
— Je comprends que tu te poses la question, en effet. Mais que proposes-tu, du coup ?
— Je connais un endroit qui conviendrait à une planque de moyen-terme, et nous laisserait la possibilité de communiquer avec les autres. Il faut qu’on réfléchisse à un moyen de sauver Leila… si elle est toujours en vie."

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