mercredi 15 décembre 2010

Où l'on confirme l'importance du titre

Dans mon post précédent, je mentionnais l'importance du titre pour un livre, et l'effet que pouvait faire un titre bien choisi. Ici, nous avons le souci inverse. Le titre de Jessica's Guide to dating on the Dark Side est plutôt le genre de titre qui me découragerait de lire le bouquin et, si on ne me l'avait pas conseillé, je ne m'en serais jamais approchée. Et je me serais privée d'une lecture tout à fait convenable pour un voyage en avion au milieu de la nuit : facile à lire, sympathique, sans prétention mais agréable, de la bonne bit-lit romantique qui se lit toute seule.

Petit synopsis rapide : Jessica, qui vit dans son trou paumé aux Etats-Unis, est en fait une enfant adoptée bébé en Roumanie nommée Antanasia. Globalement, ça ne change pas grand-chose à sa vie de tous les jours, sauf quand débarque un mystérieux jeune homme nommé Lucius. Il chamboule toute la vie de Jessica en lui annonçant non seulement qu'elle est un vampire, une princesse de son peuple, mais qu'en plus ils sont fiancés depuis leur naissance. Lui aussi, bien entendu, prétend être un buveur de sang. Jessica accueille tout cela avec le septicisme de circonstance, mais peu à peu elle sera bien forcée de reconnaître que, peut-être, il y a du vrai dans ce que lui affirme son prétendant.

J'ai lu ce roman aux petites heures de la nuit, entre Dubaï et Male', et je l'ai fini en quelques heures. Objectivement, c'est tout à fait le genre de roman qui convient quand toute oeuvre plus complexe ou plus travaillée est inaccessible pour un cerveau fatigué, ou quand on est souvent interrompu dans la lecture. C'est le genre de littérature de vacances qui divertit sans être exceptionnelle. C'est bien écrit, sans être transcendant, l'histoire se tient et les personnages évoluent d'une manière crédible, et puis c'est le genre d'histoire d'amour qui fait fondre la midinette en moi, celle qui est bien enfouie mais qui, de temps en temps, fait surface pour se nourrir de ce genre d'historiette.

Je suis loin d'être enthousiasmée comme je peux l'être par un Pratchett, un King, ou plus récemment par les Brandon Sanderson. Mais pour lire sur une plage ou dans un avion, dans un métro ou dans une file d'attente, c'est idéal, et ça laisse une impression plutôt sympathique.

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