jeudi 15 décembre 2011
BESTIOLE ! #2
mardi 13 décembre 2011
Tu feras Princesse ou Boniche (ou les deux)
Eh bien, quand on rouvre un de ces catalogues une fois adulte, c’est la douche froide. Je sais bien que je ne suis pas la première (et probablement pas la dernière) à faire ce genre de constatation et d’analyse, mais visiblement il faut encore insister pour que le message passe.
Je m’intéresse ici au catalogue d’une grande enseigne spécialisée dans le jouet, que je ne citerai pas pour éviter de leur faire de la pub, mais le concept est valable à peu près pour tout le monde de toute façon.
Au début, ça va. Ce sont les jouets pour tous petits, les couleurs sont vives et bariolées pour intéresser les enfants. On notera juste la page des doudous. Là, on a trois choix : le bleu pour les garçons, le rose pour les filles, et au milieu la version orange pour les parents (chiants) qui refusent de se conformer à un code couleur.
Et puis, c’est le drame. Les pages deviennent roses, les jouets aussi, c’est l’agression. Le thème ? Des bébés qui font pipi et caca et pleurent pour de vrai. Des poupées barbies « fashionistas jet set » (encore plus maigres que les barbies normales). Des déguisements de princesse et aussi de princesse. Sinon y a des robes de princesse. Du maquillage. Et, bien entendu, le fer à repasser en plastique rose fuchsia. L’aspirateur, la cuisinière, le chariot à ménage assorti. Le stand de la marchande, mais aussi le caddie pour apprendre à faire les courses comme maman. Les petites filles sur les photos sont ravies, elles ont de larges sourires. Tu as compris ? Tu seras Princesse ou Boniche, plus tard. Apprends ta place, et apprends-la tôt.
Changement de couleur. Le fond devient bleu. Vous l’aurez compris, ce sont les pages « garçons ». Première page, des poupons. Des poupons sur fond bleu, me direz-vous ? Mais voilà qui est progressiste ! Mais non, car ce sont des poupons pour jouer au docteur, des bébés malades avec tout l’attirail pour les soigner. Quand le fond était rose, les accessoires étaient des couches et des biberons. Maintenant, ce sont stéthoscopes et seringues qui accompagnent les bébés. On ne torche plus les morpions ; on les soigne. Et ensuite, on rentre dans le vif du sujet. Des camions, des circuits de voiture, des armes, le tout hyper réaliste là où l’univers « fille » était rond et stylisé. Les déguisements ? Policier, astronaute, super-héro, pompier, chevalier en armure (pour aller sauver la gourde dans sa robe de princesse), pirate, cow-boy, indien, Darth Vader… Des rôles actifs, et surtout des rôles variés, du choix.
Et pour finir ? Une double page avec des voitures électriques. Celle-là, elle m’a tuée. Sur trois pages, 8 modèles avec des enfants au volant. Sur ces 8 modèles, 7 sont réalistes, et ils sont tous conduits par des petits garçons (dans 2 cas avec une fille à la place du passager). Le 8ème est rond et violet avec des rétroviseurs rose fuchsia, et celui-ci est bien entendu conduit par une petite fille.
Alors attention. Je suis une femme, j’aime le rose, je me maquille et je me fais les ongles. Je ne dis pas qu’il ne faut pas se pomponner ou que les petites filles devraient être privées de barbies pour la cause féministe. Mais ce qui me dérange dans ce genre de catalogue, c’est la notion de choix. Les petits garçons sont encouragés à varier les expériences et à avoir des rôles actifs et qui les amènent à l’extérieur ; on leur propose des jouets qui les poussent à rêver et à se projeter dans une vie d’adulte pour le moins enrichissante (astronaute par exemple). En revanche, on propose aux petites filles de se faire belles, de se déguiser en princesse, et de rester à l’intérieur pour s’occuper des gosses, de la bouffe et du ménage. Et c’est tout.
Si elles avaient plus d’options, je ne râlerai pas autant. Mais là, la différence est flagrante, et ça me dérange profondément. Et qui a eu l’idée saugrenue qu’un fer à repasser ou qu’un aspirateur pouvait devenir un jouet ?! Là on est carrément dans le surréaliste (avertissement sans frais : celui qui offre ce genre de truc à ma fille, si j’en ai une un jour, se le prendra à travers la gueule).
Pour moi, le féminisme c’est la possibilité pour une femme de choisir ce qu’elle veut pour sa vie. Mais avec ce genre de formatage, dès la plus tendre enfance, ce choix est forcément biaisé, aussi bien pour la femme elle-même que pour la compréhension de ce choix par les hommes qui l’entourent. Si on inculque à nos jeunes générations, et de manière aussi insidieuse, ces constructions mentales (qui conduit la voiture, par exemple), on pourra faire toutes les lois sur l’égalité homme / femme qu’on voudra, mais le résultat restera limité. Parce que quelque part, une femme qui dit « mon mari m’aide beaucoup pour les tâches ménagères », c’est qu’elle s’en est quand même attribué la responsabilité. Or, dans un couple où les deux travaillent, je ne vois aucune raison pour laquelle la femme devrait être « responsable » des travaux ménagers et l’homme une « aide » qu’elle devrait diriger.
Faire des choix, c’est important. Pouvoir les faire librement, sans être prisonnière de « le rose c’est pour les filles et le bleu pour les garçons », ça l’est encore plus. Mais franchement, ça ne paraît pas gagné.
jeudi 8 décembre 2011
La récompense (2)
lundi 5 décembre 2011
La récompense
jeudi 1 décembre 2011
Nano 2011 : fini & gagné !
- Décompte final 70743 mots, en anglais, soit plus de 100 pages en times 12.
- L'histoire est finie, quoique sacrément bâclée sur la fin, mais au moins j'ai une outline et je pourrai retravailler dans quelques temps en remplissant les trous, sans avoir à inventer davantage.
- Je me suis ruinée le dos, car écrire sur un ultra-portable avec un tout petit clavier n'a jamais été la meilleure idée du monde. Quelque part, c'est la faute du chat qui a mangé le cable d'alimentation de mon PC portable au mois de juin.
- Les chats, c'est sympa pendant un Nano. J'en avais presque tout le temps un qui me tenait chaud aux jambes, au torse ou à la nuque pendant que j'écrivais.
- Je ne peux plus voir mon histoire en peinture. C'est un classique pour moi, donc je ne m'inquiète pas, je vais ranger la chose dans un tiroir et j'y reviendrai plus tard. Beaucoup plus tard.
samedi 26 novembre 2011
Nano 2011 : 60k
Place à l'extrait !
Afterwards, we came back to his place and talked, and he taught me vampire politics and the names of all those of importance in his world, their relations and rivalries. I had a knack for it, for politics and that kind of stuff, and I had never known that before. It was nice to find myself a talent like that, and it was even nicer to be able to memorize the wealth of information I was being offered. Far from the first days and the sullen, rude way he had treated me, he seemed to appreciate the fact to pass on his knowledge, thus proving to me his explanation about the need for another vampire to do it was not just an empty argument. He really enjoyed it, and it seemed to scratch an itch, as he got more and more relaxed as the days passed.
Also, I was reacting well to my blood cure, and getting little improvements along the way. A feeling for human thoughts came first. Not so much a mind reading ability as a feel for a state of mind : anxious, happy, sad... you named it, I could feel it. It was not very useful, but still, anything I could get was good, especially after my frustrating beginnings as a vampire. Now I felt like a real undead person, with real cool abilities.
Luc told me also about stuff I could not really test for now: resistance to mind manipulation form other older vampires – I was immune to his own, as his child, so we could not check if it worked – that could come in handy. Stronger skin, more difficult to break for silver weapons. My very own brand of mental manipulation on vampires, courtesy of an old and powerful maker, as most vampires should wait for centuries before that particular one kicked in. Also, he would not really go into detail, but I had the impression of a potentially lethal ability that could manifest under stress or even duress. No way to make Luc speak out on this one, but I was wondering if that was not the key to his strange ascension, this unknown ability I may or may have not inherited through his blood.
dimanche 20 novembre 2011
Nano 2011 : 50k !
Le roman n'est pas fini, et du coup je ne m'arrête pas trop longtemps, mais pour la peine, hop hop un nouvel extrait !
I woke up to find Luc sitting on the edge of my bed. I was up on the other side of the bed in a thought, without having consciously decided to move, startling him. But then he laughed, a rich and warm laugh, the first time I heard him or even saw him smile.
“I have been told I was scary in my life”, he said, “but your reaction tops everything.
— I wake up and I see your face above mine, I freak out”, I answered, taken aback.
“Yeah, well, I should be used by now to your overreacting !” he answered, and I was reduced to sputtering, which only seemed to amuse him more. “By the way”, he added, “you look good.”
That stopped me mid-sputter, and I all but ran to the bathroom. He was right. My grey skin was still very pale, but it was an almost healthy white, as if I had not seen the sun in quite some time but was still alive. I touched my cheek, gingerly. I would just have to add a touch of blush and I would get rosy cheeks and look as if I ran in the snow. Nothing like the thick layer of foundation I had had to use to look even remotely alive until now ! Oh gosh I looked good, for real ! I even let a quite undignified squeak in my joy, but Luc did not dare laughing at me for that. I probably would have tore a strip out of him if he had.
vendredi 18 novembre 2011
Nano extrait 4 : dialogue
Les 40k sont passés, et je vise la barre des 50 quelque part entre dimanche et lundi. Ce qui ne veut pas dire que le roman sera fini, bien évidemment : d'expérience, je suis le genre à sortir des monstres de 60 à 90K. Cela me laisse de la marge pour en virer la moitié à la relecture.
Un petit dialogue pour l'extrait du jour. Mon héroïne vient de passer plusieurs mois à se dépétrer avec son vampirisme, et soudain son créateur apparaît et décide (enfin) de l'éduquer comme il se doit. Autant dire qu'elle ne le prend pas très bien.
“So what now ?” I started, not wanting to leave him the initiative. “What exactly is this about ?
— I made you”, he said as if that made perfect sense. “I’m supposed to look after you.
— Oh yeah, right! Just as you did these past five months ? I can look after myself all right, thank you so very much !
— I made you”, he repeated. “The law is clear, I must look after you.
— And you did such a great job obeying it !
— I could not stay with you at the time, but now I can help and train you.
— Oh, now that it is convenient, you come to me ? You know what ? It was before that I needed help. When I woke up like this !” I was almost seething with rage, and his placid expression did nothing to help. “Not now, when I have it figured out !
— Oh, you have, have you ?” he asked with a half smile. “Yeah, that’s what I thought when I followed you the other night. Totally figured it out.
— And how it that even remotely your problem ?” I answered, not even the least embarrassed that he followed me on one of my hunts of a middle-aged clubber with a fat wallet.
mardi 15 novembre 2011
4
I could not believe how cold and detached I felt. I was no longer one of them, my mind said, and I did not know where that came from, only that it was there, and it was right. I was not on the same plane as those who danced and drank around me in a frenzy of partying, trying to mate for the night. I was a hunter, I thought, and here came the perfect prey.
Tall, broad in the shoulders but with narrow hips and slim legs in a second-skin jean, he had that kind of fashionable silhouette I hated in a man. I never wanted to have a boyfriend who could put on my jeans while I myself couldn't squeeze half a hip in his. But this guy must have tremendous success with hipster girls. Medium long hair, with bangs that fell halfway in his face and could be replaced with an impatient jerk of his head, blue eyes and a winning smile. I could also see some acne scars on his cheeks, not completely hidden by foundation.
He came to me with confidence, looking down on me despite my heels, and smiled even broader. Either I looked better than I thought, or there was something more coming with vampirism, as far as attracting guys was concerned. Or he thought I felt like an easy prey, standing here alone. This would be ironic.
-“Salut”, he said in French. “Je suis César”.
Yeah, right. And my name was Cleopatra. But then maybe his name really was César. Who knows what French people can do to unsuspecting and innocent babies.
mercredi 9 novembre 2011
Sérieusement ?
lundi 7 novembre 2011
Nano, extrait 2 : des réveils en fanfare
I jolted awake and then jolted upright, remembering the night before and starting to panic. But then, I did not start to hyperventilate, though I'm a great believer in hyperventilating during a panic attack, it is so much more satisfying that way. In fact, I did not even breathe a bit faster. Scratch that. I did not even breathe. At all. Which did not help with the panic attack.
jeudi 3 novembre 2011
NaNo, extrait 1
I mean that literally, even if I admit I couldn't resist the pun. In movies, in books, Lestat and consorts are just so smooth, so suave, reeking of charm and elegance, as if immortality could give you even better looks than you had to begin with – and they always seem to have a hefty dose of that.
I'm afraid, in my case anyway, that it did not work like that. The ten extra pounds on my hips didn't magically go away. That broken nail is still giving me hell. I may count myself fortunate that I went to the hairstylist one week before being turned, so that is a concern avoided, but I sure hope I won't get fed up with that particular style. I'm stuck with it for who knows how long.
Am I not immortal though ? One may ask, feeling that my petty concerns about my appearance are just that : petty. After all, I will live forever, lurking in the shadows, feeding on other humans, powerful beyond belief. Yeah, right.
Problem is, I am not particularly powerful. I feel good, in better shape than I have ever been, even, but that is not a difficult feat. I'm no longer out of breath after an effort, but it might have to do with the fact that I'm not breathing anyway. So I can run long distances, without feeling my heart pumping and my lungs burning – without feeling them do anything. I can do things I would not have dared before, but only because I know there is no risk to my physical integrity. I'm still limited by my human strength, and it was not anything to talk about, back when I was human. Same for my speed : no blurry silhouette for me. I cannot jump on top of buildings, though I might be able to climb them if there are hand holds enough. I cannot beat the crap out of a big guy, but I guess he'll have trouble hurting me at all – in the end I just might be the only one standing, out of sheer resistance to harm.
And as for mental superpowers ? Didn't get these either. Nope, not me. A bit of glamour, just enough so I can feed and stay alive, but in college you learn to rely on mini-skirts and low necklines to do the job. Also, they forgot the attack, but with no conscious action on my part. No hypnosis. No mental manipulation. Not even a sexier voice. So no wonder I feel cheated! Immortality in these conditions doesn't look like a lot of fun to me. Not that I'm even certain to be immortal; the guy who did this to me didn't exactly stop to chat.
mardi 1 novembre 2011
jeudi 27 octobre 2011
Et c'est reparti !
mardi 18 octobre 2011
Tremblez, j'arrive...
samedi 15 octobre 2011
Instant Karma
En balade en week-end prolongé sur les bords de la Loire à visiter quelques châteaux de la Renaissance, nous parcourons les routes de Touraine à bord d'une jolie petite voiture rouge. A la sortie de notre hôtel, nous nous retrouvons sur le quai de la Loire et étant en zone urbaine et n'ayant eu aucune information sur la vitesse, je roule tranquillement à 50 km/h. Ce qui ne plait pas trop au camping-car derrière moi. Persuadé de son bon droit et de mon statut d'escargot, celui-ci s'empresse de me doubler sur une zone avec une ligne centrale de dissuasion (ligne de dissuasion : ligne centrale aux traits très rapprochés qui permet le déplacement uniquement des véhicules lents - source Shani passe son code). Au moment où il me double, je peste car je vois un joli panneau rond, cerclé de rouge avec une voiture noire à droite et une rouge à gauche signifiant : interdiction de doubler. Je me dis qu'il est gonflé de doubler comme ça surtout que je pense que la limitation est bien de 50 km/h.
Shani m'appuie dans ma réflexion en disant qu'un flic derrière chaque arbre pourrait avoir du bon dans certains cas. Nous nous retrouvons derrière le camping car au feu tricolore suivant. Félicitations, vous avez gagné 3 mètres en me doublant. Je vois alors passer un jumeau tout seul à ma gauche (comprendre un motard avec un blouson bleu floqué du nom de joueur Gendarmerie). Même pas le temps de pester contre le fait que sa présence eut été utile 500 mètres plus tôt que celui-ci s'approche de la vitre du conducteur du camping-car et lui fait signe "suivez-moi". Effectivement à la première intersection où le camping-car pouvait sortir sans risque, le motard s'arrêta et se dirigea vers lui.
Nous ne connaîtrons pas le fin mot de l'histoire mais mon petit doigt me dit qu'une mauvaise conduite finit toujours par se payer.
mercredi 7 septembre 2011
Les filles sont plus douces (il paraît)
Une émission à vocation scientifique sur une chaîne dont le nom est composée d’une lettre et d’un chiffre. Une émission que je trouvais jusqu’ici intéressante et sérieuse.
Dimanche soir, le thème en était « les différences entre les hommes et les femmes ».
Et là, patatras.
Les femmes ont plus d’œstrogènes, elles sont plus douces. Les hommes ont plus de testostérone, ils sont plus agressifs. La preuve, regardez ces petits enfants pré pubères : on leur propose un ballon, les trois garçons shootent dedans et deux des trois filles le ramassent (« le prennent dans leurs bras » dixit le « scientifique », enfin dans mon monde, ce geste est un ramassage et non un câlin, d’autant que la deuxième a commencé à dribbler aussitôt). La troisième, celle qui a shooté dans le ballon ? Elle fait sans doute partie de 10% de femmes avec un taux de testostérone plus important que la moyenne, des garçons manqués avec des attitudes plus masculines (photos de mannequins aux cheveux courts défilant sur l’écran. Et aussi de Grace Jones). C’est sans doute la faute de sa mère qui a été trop stressée pendant la grossesse.
Les femmes ont plus de sensibilité. Un homme peut apprendre à exprimer sa « sensibilité féminine » notamment par le théâtre où il a plus de mal qu’une femme à extérioriser ses émotions. Une femme exerçant un « métier d’homme » (chef pâtissier dans l’exemple) va avoir tendance à se masculiniser (« oui, les hommes, ils ont pas besoin de parler pour travailler »).
Est-ce qu’il n’y a que moi qui suis restée sans voix devant l’accumulation de clichés ?
Prenons la « preuve » du ballon par exemple. Se pourrait-il que les garçons aient shooté dedans parce que l’on a tendance à encourager les petits garçons à jouer au football ? La demoiselle qui a commencé à dribbler ne jouerait-elle pas au basket ? Cela ne nous laisserait plus qu’une jeune fille ayant « pris le ballon dans ses bras » ! Mais non, la voix off nous explique que cela démontre la douceur des filles versus l’agressivité des garçons.
Je n’aborde même pas la notion de « métier d’homme », et surtout l’exemple : chef pâtissier ???!!! Quant au jeune homme qui doit pleurer sur sa scène de théâtre, il doit être content de savoir que c’est sa sensibilité féminine qui s’exprime et pas son talent d’acteur.
Franchement, pour une émission qui se veut scientifique, je trouve cela un peu léger. On y aborde tout de même les questions de l’éducation, de la manière dont elle influe sur ces caractères « innés », mais juste derrière, cette expérience du ballon prise sans recul saborde complètement l’intention. Pas étonnant derrière, que certains croient toujours que les femmes sont faites pour s’occuper des enfants et piapiater entre elles, que c’est dans leur gènes (ou dans leurs hormones), tandis que les hommes sont faits pour aller se battre contre le grand méchant monde (dans leurs « métiers d’homme ») pour assurer la bouffe. Si c’est cautionné par le gentil monsieur avec ses lunettes carrées, forcément !
lundi 29 août 2011
Undead and Unwed
Loin de rester terrée comme on aurait pu l’imaginer, elle prévient sa famille et ses amis proches de sa résurrection et décide de continuer à mener sa vie aussi normalement que possible. Dommage, la communauté vampirique n’est pas de cet avis. Immunisée contre le soleil et les objets religieux, Betsy est en fait leur Reine, prophétisée par le Livre des Morts qui leur sert de Bible. La voilà désormais prise en plein dans la politique des morts-vivants, coincée entre l’ambitieux Nostro et le séduisant Sinclair, et forcée de prendre parti dans une guerre entres vampires alors que, franchement, elle a bien mieux à faire – écumer Macy’s pour la dernière ligne d’escarpins, par exemple.
Le personnage de Betsy est à mourir de rire : blonde, superficielle, totalement obsédée par sa passion des chaussures de luxe, naïve tirant sur niaise, et d’autant plus drôle qu’elle est écrite à la première personne dans un ton très juste et très léger qui lui correspond parfaitement. Les autres personnages sont aussi réussis, notamment Jessica, sa meilleure amie plus riche que Crésus, qui loin d’être traumatisée par la résurrection de sa meilleure amie, utilise sa fortune pour assurer les éléments bassement matériels qu’un mort à notre époque ne peut plus gérer faute d’existence administrative – un logement, une voiture… Des petits détails bien trop souvent passés sous silence dans les histoires de vampire, et je dois admettre un certain plaisir à les voir traités ici.
Je n’ai pour l’instant lu que les quatre premiers de la série – si je commande 15 livres par mois, mon compte en banque va commencer à drôlement faire la tronche – mais pour l’instant le plaisir est entier, et le décalage de Betsy par rapport à pas mal d’héroïnes de « paranormal romance » (elle est jolie, mais un peu cruche, et carrément égocentrique, ce qui change des Mary-Sue avec toutes les qualités imaginables que l’on rencontre trop souvent) est très reposant.
Une bonne lecture de transports, prenante sans être prise de tête, et quand on y passe deux heures par jour, dans les transports, on est largement sensible à ce genre de choses !
jeudi 25 août 2011
C'est bientôt la rentrée !
Pourtant, je puis affirmer que la rentrée est pour bientôt. En effet, depuis une semaine, il y a du foot tous les soirs de la semaine à la télé (vendredi Ligue 2, samedi Ligue 1 + Premier League, dimanche pareil, lundi Premier League, mardi et mercredi Ligue des Champions, ce soir Europa League, demain soir Ligue 2 et Supercoupe d'Europe, ce week-end championnats, lundi Premier League).
Autant vous dire que Shani commence à déprimer de trouver du foot toutes les trois chaînes quand elle zappe... C'est la rentrée, je vous dis !
mercredi 17 août 2011
6%
lundi 25 juillet 2011
Un rien m'agace
mercredi 15 juin 2011
Des retards de réception
jeudi 19 mai 2011
Autonomie
Obtenir son niveau 2, est-ce facile ? Ca dépend. Tout d'abord, il y a deux parties : de la théorie et de la pratique. Nous avions passé la théorie au club, un soir, avec cinq épreuves étalées sur une durée de 3 heures. Nous avions suivi des cours toute l'année à raison d'une fois par mois en moyenne le soir. A la sortie du bureau, ce n'était pas une synécure. Ensuite, et c'était le thème de la sortie, la pratique. A la différence du niveau 1, le niveau 2 et ses successeurs se passent obligatoirement en milieu naturel. Au programme, diverses épreuves des plus simples (savoir gréer sa bouteille, vider son masque, lâcher-reprise d'embout) à des moins simples (nage en apnée, de la remontée assistée sur un ou deux embouts, ou remontée sans embouts, réagir en cas de souci dans la palanquée), le tout sous l'oeil bienveillant d'un encadrant pour deux candidats. Toutes les manoeuvres ont été demandées, réalisées, plus ou moins bien, mais avec comme résultat final une validation de niveau accordée au matin du quatrième jour ce qui nous a permis, à mes 3 camarades ayant réussi l'évaluation et moi-même, de faire nos premières autonomies en cette belle journée qu'était le lundi de Pâques. Deux plongées d'une demi-heure chacune environ (froid oblige, la sécurité primait sur l'envie de traîner au fond), et nous pouvions (re)découvrir les profondeurs (20 mètres maximum, ce sont les prérogatives) de Bretagne avec moins de préoccupation que lors des plongées précédentes où nous étions sûrs que quelque chose allait être simulé, mais avec tout autant d'attention car nous étions responsables l'un de l'autre au sein des équipes de plongée.
Pour nos autres camarades d'aventure, ce fut tout de même l'occasion de faire 8 plongées dans la baie de Saint-Malo, de prendre de l'expérience en mer et de valider une grande partie des compétences de niveau 2. Il leur reste plus d'un an pour valider celles qui leur manque pour pouvoir à leur tour plonger en autonomie.
Prochaine étape : une profonde lors de la prochaine sortie en Provence...
mardi 10 mai 2011
Relecture (s)
jeudi 5 mai 2011
De la diffusion ubuesque des séries télé
samedi 23 avril 2011
BESTIOLE !
mardi 19 avril 2011
Enigma number 1642
L'énigme est la suivante :
(source ici )
13 April 2011 by Gwyn Owen
Magazine issue 2808. Subscribe and save
Triangular quartet
The first four triangular numbers are 1, 3, 6 and 10, and the nth triangular number is given by the expression n(n+1)/2, so the 20th such number is 20 × 21 ÷ 2 = 210.
ENIGMA is a triangular number in which all the digits are different. ENI - GMA = MM, and each of ENI, GMA and MM is a triangular number.
Find ENIGMA.
En français, cela nous donne : les quatre premiers nombres triangulaires sont 1, 3, 6, 10 (comprendre les nombres qui sont la somme de 1 à 1, 2, 3, 4 respectivement) et le n-ième nombre triangulaire est donné par l'expression n(n+1)/2 (nous laissons au lecteur la preuve de la démonstration - j'ai toujours rêvé de mettre cette remarque que mon professeur de maths de prépa nous mettait régulièrement au milieu de son cours). Ainsi, le 20ème nombre vaut 20 x 21 ÷ 2 = 210.
ENIGMA est un nombre triangulaire dans lequel tous les chiffres sont différents. ENI - GMA = MM et chacun des nombres ENI, GMA, MM sont des nombres triangulaires.
Trouver ENIGMA.
A vos crayons, ma proposition est en dessous...
Et vous ? Une autre piste ?
Tout d'abord, trouvons MM. c'est forcément un multiple de 11, donc 55 ou 66 qui sont les deux nombres triangulaires avec 11 comme facteur (10*11/2 ; 11*12/2).
Ensuite vient l'aide informatique, avec Excel, écrire tous les nombres triangulaires à trois chiffres, et faire une matrice avec ceux qui ont un 5 ou un 6 pour chiffre des dizaines (3 pour le 5, 3 pour le 6). On trouve alors 1 combinaison qui pointe sur 55 : 406-351. On peut aisément vérifier que 406351 est le 901ème nombre triangulaire.
dimanche 17 avril 2011
Mon nouvel endroit préféré
Récemment j'ai rencontré une jeune femme qui s'apprêtait à ouvrir ce genre de magasins que j'affectionne. Mieux encore, elle se spécialise dans les genres littéraires qui ont ma préférence : fantasy, SF, bit-lit... Toutes ces choses qui remplissent les pièces chez moi.
Je ne vais pas y aller par quatre chemins : si vous passez par Paris, allez-y ! L'accueil est super, l'endroit très agréable, le choix immense. Mon seul regret serait, éventuellement, que je lis la plupart de ces auteurs en anglais. Mais cela ne m'arrête pas : non seulement c'est l'occasion de (re) découvrir la production française, mais en plus j'ai la sensation que la demoiselle n'est pas fermée à l'idée...
Librairie L'Antre-Monde
142, Rue du Chemin Vert
75011 Paris
http://www.librairie-antre-monde.com/
jeudi 14 avril 2011
Jusqu'aux coudes...
mardi 22 mars 2011
Comfort food. Rose.
Ces derniers jours, on va dire que la vie n'est pas tendre pour pas mal de gens qui nous sont chers. Nous, dans ces cas-là, on soutient comme on peut, et un peu à l'américaine il faut le dire, à l'aide de bombes caloriques hyper sucrées. Habituellement ce sont des madeleines ou des macarons, mais ce week-end il a fallu sortir l'artillerie lourde : le cupcake.
Si vous aussi vous voulez ingérer 3000 calories par gâteau ou les offrir à des amis pour leur remonter le moral tant bien que mal, voilà la recette de ces petites choses :
Pour les gâteaux (18 pièces) :
- 200g de beurre mou
- 225g de sucre en poudre
- 225g de farine
- 1/2 sachet de levure chimique
- 4 œufs
- parfum (ici j'ai mis de l'extrait de vanille, mais ça doit être pas mal avec du rhum aussi, ou de l'amande amère)
Mélanger le beurre et le sucre puis ajouter les œufs. Bien mélanger avant d'ajouter la farine, la levure, puis le parfum.
Verser dans des moules à muffins dans lesquels vous aurez préalablement déposé des caissettes en papier (j'ai trouvé les miennes sans difficulté en grande surface).
Enfourner entre 20 et 25 minutes à 170°C. La pointe d'un couteau doit ressortir sèche.
Pour la crème au beurre :
- 150g de beurre mou
- 350g de sucre glace
- une ou deux cuillères à soupe de lait
- parfum et colorant (facultatifs)
Battre le beurre mou (si vous avez un robot, c'est carrément pratique) puis ajouter le sucre glace peu à peu. Ajuster la texture si besoin avec un peu de lait, puis ajouter le parfum et le colorant (ici, vanille et colorant framboise acheté chez Artgato). Utiliser une poche à douille avec une douille étoile pour mettre sur le gâteau.
Ici, en l'occurrence, j'ai également creusé un trou dans les gâteaux, les ai imbibés légèrement de sirop de sucre de canne additionné d'un peu de Kirsch, et ai glissé quelques morceaux de fraise fraîche dans les trous. A vous de voir quelle combinaison vous tente !
lundi 14 mars 2011
On touche avec les yeux ?
La phrase finale, la phrase d'accroche, prononcée d'une voix dramatique à souhait, genre "Luke je suis ton père" :
Vous n'avez jamais vu ce que vous allez entendre.Je dois admettre que quelque chose me laisse perplexe.
vendredi 11 mars 2011
Mars, le mois des sorties
Finalement, je les ai reçus chacun à un jour d'intervalle (je m'approvisionne principalement sur un site de vente en ligne bien connu qui me permet d'avoir les livres rapidemment et sans payer de frais de port). J'ai donc beaucoup de mal à les lâcher car ces quatre auteurs ont un talent certain pour raconter des histoires sans temps mort, divertissantes et avec des personnages attachants. Je vous ai déjà parlé de chacun d'entre eux sur ce blog, et je ne m'étendrai pas beaucoup du coup, d'autant qu'il faut que je retourne bosser pour finir tôt pour pouvoir retourner bouquiner (on a les priorités qu'on peut).
samedi 5 mars 2011
La carrière selon Geneviève
"Nathalie Marquay, qui a fait une belle carrière puisqu'elle a épousé notre ami Jean-Pierre Pernaut."
Alors, je ne suis pas le genre à voir le sexisme primaire partout, mais là... Même Jarjar a pouffé. Du coup, on a zappé, et on est partis sur le foot !
jeudi 17 février 2011
Euh... Non ?
Mike Fleming of Deadline Hollywood is reporting that Oscar-winning actor Javier Bardem has been offered the role of Roland Deschain in the upcoming Dark Tower films and television series.En français, ça veut dire qu'ils ont été proposer le rôle de Roland Deschain à Javier Bardem dans l'adaptation de la Tour Sombre en film, prévue pour 2013. Javier Bardem. En Roland Deschain. Je veux dire, je suis la seule à qui les bras en tombent ?
De toute façon, le seul acteur qui aurait pu faire l'affaire c'est Clint Eastwood - époque "Le bon, la brute et le Truand", genre 1966 quoi. Comment ça, ce n'est pas possible et il va bien falloir trouver quelqu'un d'autre si on veut faire le film? Ah mais, justement, qui a dit que j'étais particulièrement favorable à ce que la Tour Sombre soit adaptée en film, mmmmh ?
Je ne suis pas tellement enthousiasmée par l'adaptation cinématographique de romans à tout prix, et dans ce cas précis, je sens la catastrophe annoncée. Ne serait-ce que parce que franchement, je ne vois pas qui pourrait faire un Roland convenable. Et si Roland est raté, ce n'est même pas la peine d'aller plus loin... A ce stade, j'espère juste que le monsieur va refuser le rôle (mais je n'ai pas trop d'espoir, ce n'est pas tellement un rôle qu'on refuse, ça). Affaire à suivre !
PS : et je documente ma remarque. Si vous aviez, pendant genre 15 ans, imaginé ce que vous avez à droite de l'image, comment réagiriez-vous si on vous proposait ce qu'il y a à gauche ? C'est tout ce que j'ai à dire.
vendredi 11 février 2011
Parce que ça va encore mieux en le disant
Je fais partie de ces femmes qui, tout en ayant un indice de masse corporelle à peu près dans la « normale », ont une silhouette qui n’a rien à voir avec les canons de beauté que l’on voudrait nous imposer. Des rondeurs par ici, des bourrelets par là, et, horreur suprême, de la cellulite que je ne fais rien pour déloger. Pourtant, ce ne sont pas les « remèdes » pour m’en débarrasser qui manquent, que ce soit dans les magazines, à la télé et sur internet.
Comme ça a tendance à m’énerver un peu – rapport au fait que ces silhouettes tant vantées me semblent à mille lieues de ce que la nature a prévu pour la femme, et que, franchement, vous avez déjà réussi à perdre de la cellulite, vous ? – quand je tombe sur un article comme celui-ci, je fais tourner. Il me semble que le message à retenir ici, c’est surtout qu’il faut arrêter de nourrir le mythe comme quoi la silhouette normale, souhaitable, atteignable par le commun des mortelles, c’est celle qu’on affiche en une des magazines.
Je note tout particulièrement ce passage qui me paraît une excellente philosophie de vie :« Prendre soin de son corps, ce n’est pas l’affamer et le couper de ses sensations de régulation naturelle. C’est manger à sa faim et avec plaisir une alimentation variée. Ce n’est pas s’astreindre à transpirer sans envie en maximisant la dépense calorique, c’est avoir la joie de faire fonctionner un peu son corps en se vidant la tête, que ce soit par le sport, une bonne balade, danser jusqu’au bout de la nuit ou que sais-je. Ce n’est pas torturer ses chairs pour tenter de les déloger, c’est profiter d’un massage agréable. Et ce n’est pas à votre corps de s’adapter aux vêtements, c’est aux vêtements de le mettre en valeur. »
J’ajouterais que le jugement de type « trop grosse / trop maigre » doit être fait par soi et pour soi uniquement, en relation avec la façon dont on se sent dans son corps. Dans mon propre cas, c’est une difficulté à monter des escaliers sans souffler comme une baleine qui m’a fait décider de déloger à coups de sport des kilos accumulés après arrêt de la cigarette (fatal, l’arrêt de la cigarette). Tant que je me sentais limitée par mon poids dans ma vie de tous les jours, j’étais « trop grosse ». Maintenant, je suis toujours « trop grosse » si on me compare à toutes ces starlettes hollywoodiennes, mais je gambade comme un cabri et j’ai construit une vraie musculature là-dessous, sans parler du plaisir que j’ai à manger varié et équilibré (ou presque). Donc, par rapport à ma vision de mon corps, je n’ai qu’à continuer comme cela tant que je suis bien dans ma peau.
Je ne dis pas que je n’aimerais pas, si c’était possible, être un peu plus mince ; mais je ne vais pas m’affamer, ni me torturer, pour y parvenir. Si mon mode de vie actuel a cette conséquence, tant mieux. Sinon, ma foi ! Tant pis.
mardi 8 février 2011
Pour l'an prochain
Avertissement : les âmes sensibles, du genre que la phrase "il y a entre 400 et 500g de beurre dans cette recette" pourraient choquer, ne devraient pas aller plus loin dans la lecture...
Pour la pâte feuilletée (2 disques) :
20cL d’eau
Du beurre (la quantité vient un peu plus loin)
Mélanger la farine et le sel, puis pétrir avec l’eau – on peut avoir besoin d’en mettre plus ou moins selon l’humidité ambiante (qui agit sur l’absorption de la farine, si, si, je vous assure). Comme je suis une feignasse, j’ai fait ce mélange dans mon copain le robot électrique…
Peser la détrempe ainsi obtenue et peser la moitié de ce poids en beurre. Aplatir le beurre, étaler la pâte en un carré et poser au milieu le beurre avant de replier la pâte afin d’enfermer le beurre. Étaler la pâte en un rectangle trois fois plus long que large et le plier en trois. Faire pivoter la pâte d’un quart de tour vers la droite et l’étaler de nouveau en rectangle. La plier en trois (sans appuyer) et la mettre au frigo une quinzaine de minutes. Refaire la même opération deux fois pour un total de six tours - enfin, ça c'est la théorie. Si c'est cinq ou sept, ça marche aussi...
Le truc c’est de tout avoir bien froid, sinon le beurre perce la pâte, fond et colle, et c’est très agaçant. Pour ces raisons, je ne fais jamais mon feuilletage moi-même en été, trop galère. Mais en hiver, au mois de janvier, pour une galette des rois… conditions idéales !
Ensuite, décorer à votre convenance, faire un trou au milieu pour laisser s'échapper la vapeur.
Enfin, dorer le tout au jaune d'œuf.
Pour finir, enfourner le tout à 180°C (Th. 6) pendant une quarantaine de minutes, en surveillant bien.
Et voilà !!
mardi 1 février 2011
Ah oui quand même.
Cela sonne, et je parviens jusqu'à la voix enregistrée. Apparemment, en raison d'un grand nombre d'appels, tous les conseillers sont occupés. Du coup, je suis priée par la petite voix de rappeler dans... 48 heures.
lundi 24 janvier 2011
Vieilleries
Et c'est aussi le cas pour Anne Bishop, particulièrement en ce qui concerne sa Black Jewels Trilogy dont est tirée la deuxième jeune femme, Jaenelle Angelline. Soyons honnête : tous les personnages de ses romans sont des Mary-Sue. Beaux, séduisants, hyper puissants, mais elle réussit le tour de force de les rendre attachants, intéressants, et ses romans sont absolument impossibles à reposer. Enfin, en ce qui me concerne, alors qu'en général ces personnages trop parfaits me sortent par les yeux.
De toute façon, il est rare que je fasse subir mon trait approximatif à des héroïnes que je n'ai pas appréciées...