Il en sort un par an, deux les années fastes (Wind Through the Keyhole sortira en mars 2012 semble-t-il), et je l'attends à chaque fois avec impatience. Je n'ai même pas pu attendre le 1er décembre pour l'attaquer : j'ai mené en parallèle la fin de mon NaNo et la lecture de la pavasse.
Ah oui, parce que comme souvent avec King, c'est une pavasse. Plus de 700 pages, format peu pratique pour les transports, le trimbaler partout demande une certaine motivation. Mais, là encore comme souvent avec King, l'acharnement est récompensé.
Alors, que nous raconte 11/22/63 ? Les férus d'histoire (et ceux qui savent lire une couverture) auront reconnu la date comme celle de l'assassinat du président Kennedy (probablement) par Lee Harvey Oswald. Stephen King est donc parti dans un de ses délires "et si" qu'on aime tant, celui-ci étant bien sûr "et si l'on pouvait revenir dans le passé et empêcher l'assassinat de JFK ?".
En l'occurrence, Jake Epping se trouve face à un "trou de lapin" ("rabbit hole" comme il l'appelle pendant tout le roman) qui le ramène en septembre 1958, toujours le même jour. S'il modifie quelque chose dans le passé et ré-emprunte le passage, il peut en voir les conséquences dans le présente. S'il repart, il se produit un "reset" et il revient au même jour de 1958, encore et toujours.
Ce sont donc les aventures de Jake Epping dans le pays d'Autrefois ("Land of Ago") que nous propose de suivre Mr King, et il nous embarque dans cette autre époque qui semble être un autre monde. Au risque de passer pour la fan-girl de base (genre, ce n'est pas encore le cas ?), je me suis une fois de plus régalée, et je ne peux que vous le conseiller. Il y a de la recherche dans ce roman, et l'écriture de King ne laisse aucun répit au lecteur. Je ne connais pas beaucoup d'autres auteurs qui sont capables de vous raconter la vie de quelqu'un pendant 5 ans sans que ce soit ennuyeux à un moment donné, et là ce ne l'est pas.
Vivement Wind Through the Keyhole, qui en plus d'être un King, revient sur l'univers de la Tour Sombre. Que demande le peuple ?
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