Jeudi soir Jarjar est allé à la plongée sans moi. J’avais froid, mal aux oreilles, mal à la tête, enfin bref, rien de bien idéal pour aller faire plouf, à une heure indue en plus (le cours se déroule de 21h30 à 23h). Du coup, au bout de 35 minutes toute seule dans l’appartement, le temps de faire une lessive, la vaisselle, et de passer un coup de javel sur la cuisine (Jarjar vous dirait que je suis une grande malade. En vrai, je suis juste un peu maniaque), eh ben je m’ennuyais. Comment s’occuper ? Tout simplement en faisant un gâteau au chocolat.
C’est joli hein ?
Comme je l’ai bien réussi – c’est venu comme un étonnement, ma dernière expérience en dessert, des crèmes brûlées, s’étant soldée par un échec retentissant – je vous en donne la recette. Vous en faîtes ce que vous voulez, mais franchement c’est inratable.
Gâteau au chocolat + Glaçage
200g de Chocolat noir dessert
200g de beurre
4 œufs
80g de farine
150g de sucre
Pour le glaçage :
100g de chocolat noir
½ brique de crème liquide (à peu près)
Séparer les blancs des jaunes d’œuf.
Mélanger les jaunes avec le sucre, puis ajouter la farine.
Faire fondre le chocolat et le beurre (tout mettre au micro-onde pendant 1 minute 30, pas la peine de s’enquiquiner avec un bain-marie), bien remuer pour que ce soit lisse.
Ajouter le chocolat à la pâte.
Monter les blancs en neige ferme et les intégrer en douceur à la pâte (vous savez, en soulevant pour faire rentrer l’air comme vous l’a peut-être montré votre maman quand vous étiez petit).
Tout verser dans un moule à manqué beurré et fariné et faire cuire 25 minutes dans un four à 200°C.
Une fois démoulé, laisser refroidir un peu sur une assiette ; il peut être consommé aussi bien tiède que froid. On peut s’arrêter là, mais j’avais envie de faire un peu de déco. J’ai donc fait fondre (toujours au micro-onde, je suis une feignasse), une demie-tablette de chocolat avec un peu de crème liquide pour obtenir un glaçage qui se tienne (c’est un peu au jugé). J’ai badigeonné mon gâteau avec une cuillère en bois puis saupoudré le tout avec des petits cœurs en sucre qui traînaient dans la cuisine.
Je vais vous dire, ce truc-là, posée sur le canapé, en regardant Alien : La Résurrection, eh ben, c’est le début du bonheur.