En ce moment, le grand sujet de conversation partout, c’est le froid, le temps, l’hiver qui n’en finit pas-ma-bonne-dame-et-leurs-histoires-de-réchauffement-climatique-ça-me-fait-bien-rire. Comme tout le monde, j’ai bien à un moment ou à un autre participé à ce débat passionnant, mais au final, je dois dire que ça ne me choque pas tellement qu’on se pèle en hiver. Ce qui me gêne c’est plutôt que je suis malade, complètement malade*.
J’ai un système immunitaire assez pourri apparemment ; dès que ça passe dans le coin, que ce soit une gastro, une angine, un rhume, c’est pour moi. Je ne choppe pas les trucs violents (genre grippe) qui vous forcent à rester à la maison, non, mais toutes ces petites merdes qui vous mettent en vrac sans vous empêcher d’aller travailler. C’est tellement plus drôle. Même mes gastros se sont donné le mot : elles me pourrissent mes nuits mais se mettent en sourdine le jour. Pas de fièvre, rien qui justifie le fait de rester couchée. Et comme j’ai une conscience professionnelle qui confine parfois à la bêtise, ça donne un raisonnement assez simple : si je peux marcher, je peux travailler.
Les réunions entrecoupées de quintes de toux, c’est déjà quelque chose. Les gens qui viennent vous serrer la main et qui reculent devant votre mine enchifrenée, c’est drôle cinq minutes. Ceux qui viennent vous demander un truc et qui vous parlent un peu comme à une débile, comme si être malade tuait les neurones, je préfère en rire. Mais je crois qu’aujourd’hui, le grand moment (pardonnez-moi, j'ai du coton entre les oreilles, il m'en faut peu), c’est que le médecin du travail, que je voyais pour la visite annuelle, était dans le même état que moi. Extrait :
- Alors (quinte de toux), vous faîtes combien d’heures d’activité physique par semaine ?
- (mouchage version trompette) Cinq ou six.
- Ah c’est bien (renifle). Quoi comme sport ?
- De la plongée – enfin, pas cette semaide à cause de bon dez bouché…
Un dialogue, il faut bien le dire, de toute élégance, entre deux femmes racées et distinguées. Au moins tout ça.
J’ai un système immunitaire assez pourri apparemment ; dès que ça passe dans le coin, que ce soit une gastro, une angine, un rhume, c’est pour moi. Je ne choppe pas les trucs violents (genre grippe) qui vous forcent à rester à la maison, non, mais toutes ces petites merdes qui vous mettent en vrac sans vous empêcher d’aller travailler. C’est tellement plus drôle. Même mes gastros se sont donné le mot : elles me pourrissent mes nuits mais se mettent en sourdine le jour. Pas de fièvre, rien qui justifie le fait de rester couchée. Et comme j’ai une conscience professionnelle qui confine parfois à la bêtise, ça donne un raisonnement assez simple : si je peux marcher, je peux travailler.
Les réunions entrecoupées de quintes de toux, c’est déjà quelque chose. Les gens qui viennent vous serrer la main et qui reculent devant votre mine enchifrenée, c’est drôle cinq minutes. Ceux qui viennent vous demander un truc et qui vous parlent un peu comme à une débile, comme si être malade tuait les neurones, je préfère en rire. Mais je crois qu’aujourd’hui, le grand moment (pardonnez-moi, j'ai du coton entre les oreilles, il m'en faut peu), c’est que le médecin du travail, que je voyais pour la visite annuelle, était dans le même état que moi. Extrait :
- Alors (quinte de toux), vous faîtes combien d’heures d’activité physique par semaine ?
- (mouchage version trompette) Cinq ou six.
- Ah c’est bien (renifle). Quoi comme sport ?
- De la plongée – enfin, pas cette semaide à cause de bon dez bouché…
Un dialogue, il faut bien le dire, de toute élégance, entre deux femmes racées et distinguées. Au moins tout ça.
Ci-dessous, c'est le virus de la gastro, celui qui a couru la France ces dernières semaines. Je suis sûre que certains d'entre vous le connaissent. Intimement. C'est qu'il n'est pas avare de ses faveurs...
* Oui, je sais, elle était un peu facile. Mais, ne vous inquiétez pas, je suis déjà bien punie, maintenant je l’ai dans la tête pour la journée, et même si je l’aime beaucoup, ça risque d’être un poil pénible sur la fin.
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