Sony vient d'annoncer la fin de la production de ces walkmans (baladeur car nous parlons Français). Je me souviens de mon premier walkman comme si c'était hier. Un parallélépipède noir qui doit bien faire 2 fois mon vieil ipod nano en largeur, 1,5 fois en longueur et 4 ou 5 fois en épaisseur. Autant dire qu'il ne rentrait pas dans la poche, mais il avait l'accroche pour pouvoir être mis à la ceinture. Quelques années après, j'ai envié mon frère quand il eu un ultraslim qui était à peine plus grand qu'une cassette audio.
Compagnon pendant des années, dans les bouchons de l'A6, pour éviter de voir que les kilomètres ne passent pas, pour éviter d'écouter autoroute FM ou les parents et pour ne revenir à la réalité que pour le traditionnel : "Quand est-ce qu'on mange ? Quand est-ce qu'on s'arrête pour se dégourdir les jambes ?" Ce fut un compagnon de tous les voyages, de toutes les vacances. Un compagnon dont il faut surveiller l'alimentation en pile comme en cassettes. Comme un frigo de colocation avec son frère, il faut s'assurer d'amener dans la boîte à cassettes les vivres que l'on voudra absolument écouter, celles que l'on pourra faire écouter, et surtout négocier âprement la composition de la boîte partagée à 2 car la place dans la voiture est millimétrée.
Le prochain avis de décès attendu est celui de discman avant que les lecteurs dvd portatifs ne rejoignent le panthéon de ces objets qui nous ont tenus compagnie pendant nos longs voyages en avion, train ou sur la route des vacances.
Allez, un grand merci pour tous tes services rendus cher walkman. De la part de tous les enfants qui pouvaient écouter la radio le soir en douce sous la couette, de la part de tous les parents qui avaient la paix dans la voiture car avec deux walkmans et des piles, pas de chamailleries entre les enfants pour choisir la station de radio, de la part de toutes les compilations que l'on pouvait faire pour les vacances, pour les boums (et oui, ça s'appelait des boums à mon siècle), pour les copains (a mix tape, he made a mix tape... pardon, je délire). Bref, au revoir et encore merci.