mercredi 15 septembre 2010

Ready normal people ?

Comme vous vous en doutez, le concert de Muse était fantastique. Comme il était sur le même modèle que celui du Stade de France, je ne vais pas en faire une tartine ; les différences majeures tenaient à la modernité de Wembley Park - qui, contrairement au Stade de France, avait de l'espace pour s'étaler - et au fait que les toilettes étaient propres.

Quant à Londres elle-même, vue à travers les yeux d'un adulte (et non d'une enfant de dix ans comme la dernière fois que j'y avais été), elle présente tout un tas de possibilités fascinantes : Camden Town, à laquelle rien ne peut préparer réellement (le Cyberdog ! le Stables Market ! Les façades des immeubles !), les immenses parcs verdoyants et ultra reposants qui jalonnent la ville (avec des canards zombie dedans - photo à venir), les pubs (facile, ça, mais n'empêche, il y en a des vraiment chouette), et le quartier des théâtres, entre Picadilly et Covent Garden.

C'est là qu'après un sympathique repas dans un des restaurants proposant des "pre-theatre menu" (et on peut nous faire confiance pour trouver par hasard le seul du quartier qui propose du vin français), nous avons assisté à une représentation de Avenue Q, probablement la comédie musicale la plus drôle de la décénnie. Jarjar m'en avait parlé depuis quelques temps déjà, en me faisant écouter cette chanson hilarante concernant internet et son usage le moins avouable. Il était heureux comme un gosse à l'idée de les voir enfin sur scène, et j'avoue que ça valait largement le coup.

Avenue Q met en scène la vie dans le quartier éponyme, après l'arrivée de Princeton, jeune diplômé idéaliste en quête d'un but dans la vie. Les personnages sont incarnés, pour certains par des acteurs, pour d'autres par des marionnettistes visibles sur scène. Certains artistes font la voix de plusieurs personnages, voire d'un personnage autre que celui qu'ils animent au même moment, et au final c'est un joyeux bordel tout à fait dans l'esprit de la pièce. Les thèmes abordés tournent autour de la découverte de la "vraie" vie, qui n'a pas grand-chose à voir avec celle qu'on imagine quand on est enfant ou même étudiant : il n'est pas si facile de savoir quel est son but, parfois il faut simplement payer les factures avant de pouvoir réaliser ses rêves, et l'amour c'est bien joli mais ça n'empêche pas de vouloir parfois dégommer l'autre à coups de batte.

C'est surtout très drôle, et la manière dont certains thèmes toujours un peu "touchy" (surtout aux Etats-Unis d'où est originaire Avenue Q), comme le racisme, sont abordés est simple et rafraîchissante, pleine de bon sens. Un must see !

3 commentaires:

  1. Mais... maismaismais...
    N'est-ce pas la charmante Naoko Mori, au milieu de toutes ces marionnettes ?

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  2. Et il manque deux marionettes essentielles ! les bad idea bears :D !

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  3. @ Oph : c'est très possible, car elle a joué le rôle de Christmas Eve pendant 6 mois en 2006/2007 !

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