Il me reste encore de la lecture de Noël et de mon anniversaire, vu que j’ai été libéralement arrosée de livres pour ces deux occasions très rapprochées. J’en ai terminé un autre cette semaine, un qui change un peu de ce que je lis habituellement.
Substitutions, de Tania Carver, est un thriller, le genre avec un vilain tueur en série et un gentil flic qui veut l’arrêter. En l’occurrence, le tueur en série susdit attaque des femmes enceintes, proches de leur terme, et leur ouvre le ventre pour en sortir le bébé. Le flic s’appelle Phil, il est le chef d’une petite unité qui se retrouve chargée de l’affaire et fait appel à la psychologue Marina Esposito, avec qui il a eu une aventure lors de l’affaire précédente – qui s’est assez mal terminée. Voilà, en gros, le synopsis de la chose. Ce qui suit est mon avis et peut comporter des éléments de SPOILER (vous serez prévenus).
J’ai aimé :
- La construction de la pathologie du serial killer. Même si on comprend assez vite ce qu’il se passe, c’est bien amené.
- Le fait que malgré un scénario somme toute assez classique, l’auteur a quelques atouts dans sa manche, et quand elle les abat on s’aperçoit qu’elle nous a bien eus. Quelques surprises intéressantes, une résolution de l’affaire pas tout à fait telle qu’on l’attendait.
- Le fait que l’auteur n’hésite pas trop à sacrifier des personnages auxquels on aurait pu s’attacher, et ce sans faire traîner trois plombes des scènes de mort larmoyantes.
J’ai moins aimé :
- Le postulat de base, qui a un vrai facteur « berk ». Est-ce parce que je suis cernée par les femmes enceintes en ce moment ? En tout cas, l’idée est par moments du domaine de l’insoutenable.
- Le rôle de Marina. On attend une psychologue hors pair, une femme de caractère, quelqu’un qui va avoir un vrai rôle. On récupère une damoiselle en détresse dont la contribution à la résolution de l’affaire est quasi-nulle.
- L’histoire entre Marina et Phil. N’apporte rien. Pourquoi vouloir absolument avoir une histoire d’amour dans un thriller ?!
En conclusion, il est pas mal, mais il vaut mieux ne pas être trop sensible. Pas que ce soit particulièrement sanguinolent, mais j’ai ressenti un vrai malaise à l’idée de ce que le tueur fait avec les victimes et leurs bébés. Pourtant, je lis du King d’habitude ; je devrais être habituée !
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