Entre 1982 et 2005, Stephen King nous a offert ce que beaucoup de ses lecteurs (dont moi) considèrent comme son chef d'oeuvre : La Tour Sombre. Alors bon, vous le savez depuis le temps que je vénère Stephen King. Mais il faut savoir que tout est la faute de Roland Deschain. Ce personnage, le protagoniste de La Tour Sombre, je l'ai découvert à genre 11 ans en lisant le Pistolero, l'ancienne version non retravaillée qui est aujourd'hui pratiquement introuvable.
Roland, c'est l'homme sans nom joué par Clint Eastwood dans les westerns de Sergio Leone. Mais personne n'aurait l'idée de l'appeler "le Bon", pas même pour plaisanter. Dernier survivant d'un monde disparu, dernier descendant de la ligne d'Arthur l'Aîné, pistolero en quête de son rêve, de son obsession de la Tour. C'est probablement un des personnages les plus aboutis que j'ai jamais lus, et certainement celui qui m'a donné envie de créer les miens. Adolescente, j'étais aussi amoureuse de lui que les ados d'aujourd'hui sont amoureuses du vampire de Twilight (et ça en dit probablement long sur ma personnalité). J'ai suivi ses aventures pendant des années, et quand le dernier tome est sorti en 2005, cela faisait déjà plus de 10 ans que j'étais tombée dedans.
Et d'ailleurs, je tiens à le dire ici : Stephen King est méchant avec son personnage. Ce qu'il fait subir à Roland est trop injuste, et j'ai passé la lecture du 7° et dernier tome à sangloter à sa place. Quand un auteur parvient à faire ressentir cela à ses lecteurs, c'est qu'il tient quelque chose, et que cet univers ne se contentera pas de disparaître de son imaginaire une fois le dernier mot écrit. En l'occurrence, il semble que ce bon vieux Stevie n'aie pas pu s'empêcher de revenir sur les lieux de son crime, et le résultat c'est cette jolie chose : The Wind Through the Keyhole.
Ce roman se situe entre le tome 4 et le tome 5 de la Tour Sombre. Le ka-tet de Roland a réussi à s'échapper de Lud et a rencontré le magicien dans son château. Roland leur a raconté l'histoire de Susan, son premier et probablement son seul véritable amour. Ils sont de retour sur la route du Rayon, se dirigeant vers la Tour, quand ils sont supris par un blizzard d'une puissance colossale, le starkblast, et se réfugient dans un bâtiment abandonné. Pour faire passer le temps, Roland leur raconte une nouvelle histoire du temps de sa jeunesse, et encore une histoire dans celle-ci, une que lui racontait sa mère quand il était petit.
Ce roman, ce sont juste deux jolies histoires dans un monde qu'on n'avait pas envie de quitter et qu'on retrouve avec plaisir. La traque d'un métamorphe tueur par un Roland à peine sorti de l'adolescence, et l'histoire qu'il raconte à un enfant terrifié, seul témoin capable d'identifier le monstre, deux histoires imbriquées l'une dans l'autre, et qui nous prouvent une fois de plus le talent de conteur de King. C'est magique, ça nous plonge dans une autre ambiance, un autre monde, et c'est très réussi.
C'est un rajout d'excellente qualité à la série de la Tour Sombre, un univers en constante expansion (un jour, je vous parlerai du prologue en comics qui va bien), et j'espère qu'il y en aura d'autres du même genre !
Roland, c'est l'homme sans nom joué par Clint Eastwood dans les westerns de Sergio Leone. Mais personne n'aurait l'idée de l'appeler "le Bon", pas même pour plaisanter. Dernier survivant d'un monde disparu, dernier descendant de la ligne d'Arthur l'Aîné, pistolero en quête de son rêve, de son obsession de la Tour. C'est probablement un des personnages les plus aboutis que j'ai jamais lus, et certainement celui qui m'a donné envie de créer les miens. Adolescente, j'étais aussi amoureuse de lui que les ados d'aujourd'hui sont amoureuses du vampire de Twilight (et ça en dit probablement long sur ma personnalité). J'ai suivi ses aventures pendant des années, et quand le dernier tome est sorti en 2005, cela faisait déjà plus de 10 ans que j'étais tombée dedans.
Et d'ailleurs, je tiens à le dire ici : Stephen King est méchant avec son personnage. Ce qu'il fait subir à Roland est trop injuste, et j'ai passé la lecture du 7° et dernier tome à sangloter à sa place. Quand un auteur parvient à faire ressentir cela à ses lecteurs, c'est qu'il tient quelque chose, et que cet univers ne se contentera pas de disparaître de son imaginaire une fois le dernier mot écrit. En l'occurrence, il semble que ce bon vieux Stevie n'aie pas pu s'empêcher de revenir sur les lieux de son crime, et le résultat c'est cette jolie chose : The Wind Through the Keyhole.
Ce roman se situe entre le tome 4 et le tome 5 de la Tour Sombre. Le ka-tet de Roland a réussi à s'échapper de Lud et a rencontré le magicien dans son château. Roland leur a raconté l'histoire de Susan, son premier et probablement son seul véritable amour. Ils sont de retour sur la route du Rayon, se dirigeant vers la Tour, quand ils sont supris par un blizzard d'une puissance colossale, le starkblast, et se réfugient dans un bâtiment abandonné. Pour faire passer le temps, Roland leur raconte une nouvelle histoire du temps de sa jeunesse, et encore une histoire dans celle-ci, une que lui racontait sa mère quand il était petit.
Ce roman, ce sont juste deux jolies histoires dans un monde qu'on n'avait pas envie de quitter et qu'on retrouve avec plaisir. La traque d'un métamorphe tueur par un Roland à peine sorti de l'adolescence, et l'histoire qu'il raconte à un enfant terrifié, seul témoin capable d'identifier le monstre, deux histoires imbriquées l'une dans l'autre, et qui nous prouvent une fois de plus le talent de conteur de King. C'est magique, ça nous plonge dans une autre ambiance, un autre monde, et c'est très réussi.
C'est un rajout d'excellente qualité à la série de la Tour Sombre, un univers en constante expansion (un jour, je vous parlerai du prologue en comics qui va bien), et j'espère qu'il y en aura d'autres du même genre !
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