Pour changer du fantastique et de la fantasy (sans parler de la bit-lit), de temps en temps je lis quelques polars. Charlaine Harris, par exemple, qui a des séries de polars à côté des Sookie Stackhouse (adaptés en True Blood). Ou, puisque Jarjar me l'a ramené de Londres, ce roman de Kathy Reichs, Mortal Remains (apparemment disponible aux USA sous le titre Spider Bones).
Vous connaissez probablement la série Bones, mettant en scène une anthropologue, Temperance Brennan, qui étudie des cadavres pour le compte du FBI. Elle est basée en fait sur Kathy Reichs elle-même, bien qu'elle ait récupéré le nom de son personnage dans la série de romans dont Mortal Remains est le numéro 13 (d'ailleurs, dans la série, Brennan écrit des livres qui ont pour héroïne une certaine Kathy Reichs, héhéhé, j'adore les mises en abîme).
Vous connaissez probablement la série Bones, mettant en scène une anthropologue, Temperance Brennan, qui étudie des cadavres pour le compte du FBI. Elle est basée en fait sur Kathy Reichs elle-même, bien qu'elle ait récupéré le nom de son personnage dans la série de romans dont Mortal Remains est le numéro 13 (d'ailleurs, dans la série, Brennan écrit des livres qui ont pour héroïne une certaine Kathy Reichs, héhéhé, j'adore les mises en abîme).
Dans ce roman, Temperance est appelée pour donner son avis sur un cadavre découvert au fond d'une mare dans des circonstances assez étranges. L'identification ne se fait pas attendre : il s'agit d'un certain John Lowery. Mais très vite, la situation se complique, car ce même Lowery est supposé avoir péri plus de 40 ans auparavant, au Viêt-Nam, et être enterré dans sa vie natale. Qui est donc l'homme découvert dans la mare ? Et s'il s'agit bien de Lowery, qui est enterré dans sa tombe ?
On est ici dans le bon vieux policier qui va bien, avec cet aspect scientifique qui plaît beaucoup ces dernières années. L'avantage majeur, c'est que Reichs connaît son métier et sait de quoi elle parle, ajoutant une couche de réalisme bienvenu dans l'histoire. Très documentée, aussi bien médicalement qu'historiquement, on sent derrière l'écriture un esprit très cartésien. C'est plutôt plaisant, même si au début on est un peu perdu si on avait l'habitude de regarder la série, car c'est un personnage qui porte le même nom, fait le même métier, mais ne se comporte pas vraiment de la même façon. La Temperance du roman est une mère divorcée, avec une fille de plus de vingt ans, et elle est bien plus humaine et chaleureuse que sa contrepartie télévisuelle - et en soit, c'est plutôt une bonne chose, car on s'identifie bien plus aisémment au personnage.
Dans l'ensemble, un roman bien écrit et un suspense bien construit, avec le petit plus qui tend à manquer, la possibilité pour le lecteur d'assembler certains éléments par lui-même. Souvent, ces derniers temps, c'est un coup de théâtre qui révèle tout ; ici, on a suffisamment d'informations pour pouvoir faire ses propres déductions, pas sur tout, mais sur une bonne partie des évènements. Et ça, pour moi, c'est la marque d'une histoire bien construite.
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